Tournoi - XV de France : comment Cyril Baille s'est imposé

Le Toulousain, qui a supplanté Poirot au poste de pilier gauche, brille par sa qualité balle en mains.

Le Toulousain, qui a supplanté Poirot au poste de pilier gauche, ici face  l'Italie. (F. Seguin/L'Équipe)
Le Toulousain, qui a supplanté Poirot au poste de pilier gauche, ici face  l'Italie. (F. Seguin/L'Équipe)
Le Toulousain, qui a supplanté Poirot au poste de pilier gauche, ici face l'Italie. (F. Seguin/L'Équipe)

Tournoi - XV de France : comment Cyril Baille s'est imposé

Le Toulousain, qui a supplanté Poirot au poste de pilier gauche, brille par sa qualité balle en mains.

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Souvent, c'est une trajectoire qui n'est pas bon signe. À l'école de rugby, Cyril Baille (26 ans, 19 sél.) a commencé par jouer derrière, il est monté en troisième ligne au fil des années, avant de s'installer, définitivement, au poste de pilier. Parce qu'elle peut être synonyme de manques techniques ou de corps qui s'est trop alourdi, cette évolution mène parfois tout droit à d'obscurs championnats régionaux, voire au comptoir du club-house. Le Toulousain, lui, est titulaire en équipe de France, en partie grâce à ses pérégrinations de poste en poste. Car Baille, en jouant trois-quarts ou troisième-ligne, a développé une technique individuelle et une lecture de jeu qui sont des atouts rares pour un pilier. À l'indispensable rudesse, il ajoute la finesse. Et ouvre ainsi davantage le champ des possibles que ses concurrents, Jefferson Poirot ou Jean-Baptiste Gros.

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