Finalistes de la saison dernière, Toulouse et Clermont ne sont plus dans la même dynamique

Avec des effectifs amputés en début de saison par la Coupe du monde, Toulouse et Clermont, les deux finalistes de la saison passée, n'affichent plus le même aplomb.

Le 15 juin dernier, lors de la finale du Top 14 au stade de France, le Toulousain Yoann Huget (à gauche) avait pris le dessus sur le Clermontois Alivereti Raka (24-18). (A. Mounic/L'Equipe)
Le 15 juin dernier, lors de la finale du Top 14 au stade de France, le Toulousain Yoann Huget (à gauche) avait pris le dessus sur le Clermontois Alivereti Raka (24-18). (A. Mounic/L'Equipe)
Le 15 juin dernier, lors de la finale du Top 14 au stade de France, le Toulousain Yoann Huget (à gauche) avait pris le dessus sur le Clermontois Alivereti Raka (24-18). (A. Mounic/L'Equipe)

Finalistes de la saison dernière, Toulouse et Clermont ne sont plus dans la même dynamique

Avec des effectifs amputés en début de saison par la Coupe du monde, Toulouse et Clermont, les deux finalistes de la saison passée, n'affichent plus le même aplomb.

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C'était hier. C'était il y a un siècle. Par deux fois, la bouille enjouée de Yoann Huget s'enfouissait dans l'herbe grasse du Stade de France. Cheslin Kolbe folâtrait déjà. Ce soir-là, au mois de juin dernier, entourés des copains - l'insouciant Thomas Ramos, l'entraînant Antoine Dupont, le robuste Rynhardt Elstadt, l'inusable François Cros -, Huget et Kolbe incarnaient une certaine idée du jeu à la toulousaine, épris de liberté, d'audace, un jeu où la fulgurance a toute sa place, où les hommes priment sur le système. Plus précis, plus conquérant, plus réaliste, Toulouse avait logiquement décroché face à Clermont (24-18) son vingtième titre et parachevé une saison maîtrisée de bout en bout.

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