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Yannick Bru (Bayonne) après la victoire contre le Stade Français : « On savait qu'on jouait gros »

Yannick Bru et Bayonne sont soulagés après leur victoire contre le Stade Français.  (Presse Sports)
Yannick Bru et Bayonne sont soulagés après leur victoire contre le Stade Français. (Presse Sports)

Bayonne a obtenu une victoire importante contre le Stade Français (28-17), samedi. Un succès qui intervient à point nommé alors que l'Aviron était sous pression selon Yannick Bru, son manager.

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Julien Arias (coentraîneur du Stade Français) : « On ne peut pas faire un pas en avant et deux pas en arrière. Et c'est ce qui s'est produit. On savait quel genre de match ce serait et on n'a pas su relever le défi. On va lutter jusqu'à la dernière journée pour le maintien. »

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Yoann Maestri (deuxième-ligne et capitaine du Stade Français) : « On peut dire qu'on est passés à côté du match, surtout de la deuxième mi-temps. On n'a pas été assez disciplinés et sous la pression, on a manqué de cohésion défensive et on s'est petit à petit délités. Bien sûr qu'on était prévenus, ça fait un mois et demi, deux mois qu'on cravache, qu'on essaye de lutter sur tous les matches. À Clermont et Bayonne, où on n'accroche pas de points, c'est très dur. On prend une belle claque. Il faut analyser et repartir de l'avant, être beaucoup plus solidaire dans la défense collective quand on est pénalisés. Ça nous a fait défaut ce (samedi) soir et on a laissé des trous béants à Bayonne. Ce sont des erreurs d'équipes qui doutent. Bien sûr que la pression monte... »

Guillaume Ducat (deuxième-ligne de Bayonne) : « On ne va pas se mentir, c'était un peu le match de la mort et ça nous permet d'être encore vivants. On est encore un peu embêtés sur les phases de rucks mais on a une conquête et un buteur, c'est bien. À la mi-temps, Yannick (Bru) nous a ouvert les yeux : on n'avait rien fait. On a su jouer. Il a eu les mots justes on était mous, on ne se déplaçait pas passez, on n'était pas assez virulents, mais c'était aussi la pression du match qui a fait ça. On a un gros, gros match la semaine prochaine contre Toulouse. Il faut recommencer. »

« Bien sûr que la pression monte... »

Yoann Maestri, deuxième-ligne et capitaine du Stade Français

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Julien Tisseron (arrière de Bayonne) : « C'est une grande fierté. On attend ce match et ces quatre points depuis un long moment. Quelle que soit la manière, on voulait les 4 points ce (samedi) soir. On a eu une première mi-temps compliquée mais on sort en tête à la pause. Yannick Bru a eu un discours comment dire.... Il nous a remonté les bretelles car malgré une première mi-temps très moyenne, on a viré en tête au score. Et on est revenus avec des intentions car on savait qu'on pouvait mettre à mal cette équipe de Paris. On a vu qu'avec un bon buteur, Max (Lafage), ça permet de prendre le score. »

Yannick Bru (manager de Bayonne après la victoire de l'Aviron face au Stade Français, 28-17) : « Ça fait plaisir de voir des sourires dans les vestiaires, c'est important pour la dynamique de groupe. Ce (samedi) soir, il y a eu des faits de jeu, l'indiscipline parisienne aussi, qui ont fait qu'on a pu basculer du bon côté. On savait qu'on jouait gros, les joueurs avaient un ras-le-bol de cette étiquette de « serial loser » qu'on leur collait. Mais en première mi-temps, on n'a pas vu cette rébellion et les Parisiens nous ont posé beaucoup de soucis. On n'a rien entrepris, on ne pouvait pas être plus mauvais. Malgré tout, on a mené au repos (12-9). Puis, les cartons jaunes de Paris ont pesé. Cette victoire-là avait un double intérêt vu qu'on va enchaîner par la réception de Toulouse. Pour battre Toulouse, qui gagne quand il a envie de gagner, il faudra augmenter le niveau et envoyer des camions de mecs à Lourdes. Le week-end prochain sera très compliqué. »

publié le 23 février 2020 à 00h14
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