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Xavier Garbajosa (MHR) : « Il nous a manqué beaucoup de choses », lors de la défaite contre Toulouse en Coupe d'Europe

L'entraîneur montpelliérain regrette le manque d'engagement et d'investissement de son équipe, battue ce dimanche à Toulouse (23-9). La qualification apparaît désormais bien compliquée.

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« On pensait que les conditions climatiques vous permettraient de peut-être mieux vous exprimer...
On parle beaucoup des trois-quarts du Stade Toulousain, mais ses avants sont aussi dominants, on l'a vu la saison passée dans la conquête du titre. Ils sont dominants sur la conquête, sur le jeu d'avants. Quand on a vu qu'il pleuvait, je vous promets que ça n'était pas un soulagement pour nous, bien au contraire, je savais que ça allait être très compliqué.

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Compliqué de venir chercher ici l'espoir d'une qualification...
On avait brûlé un joker au Connacht et on partait de loin, d'autant que l'on n'avait pas pris le point de bonus offensif face à Gloucester. Il fallait faire un bon match, pourquoi pas ramener des points pour nous relancer. Mais il nous a manqué beaucoup de choses, de l'engagement, de l'agressivité, de l'investissement, on l'a vu dès le coup d'envoi quand on n'a pas capté le ballon.

Qu'est-ce qui vous frustre le plus ?
On a subi en première mi-temps tous les impacts, on a été pénalisé, on n'a jamais franchi la ligne d'avantage avec ou sans le ballon. Et dès qu'on a eu le ballon, on s'en est débarrassé avec un jeu au pied peu efficace, et on est resté acculé dans notre camp.

« On savait que c'était un match capital pour le club, pour ce groupe »

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La qualification est-elle néanmoins toujours envisageable ?
C'est toujours compliqué. Il nous a manqué, je le répète, pas mal de choses. On va analyser ce match, se remettre au travail, parce que, une fois encore, dans l'engagement, l'état d'esprit, on n'y était pas. On a cinq petits jours pour se remettre la tête à l'endroit, travailler, et essayer de recevoir ces Toulousains de la meilleure des façons. Pour le reste, on ne va pas faire des comptes d'apothicaire, on verra à la fin.

Comment expliquer ce manque d'engagement, d'investissement ?
C'est difficile de l'expliquer à chaud. Il faut essayer d'y répondre. On savait que c'était un match capital pour le club, pour ce groupe. Et ce manque certain d'engagement, d'investissement en début de match ne nous a pas permis au moins de mettre le doute dans la tête des Toulousains. »

Kélian Galletier (3e ligne de Montpellier) : « Ce n'est pas fini »
« Ce n'était pas un grand match, mais on a manqué de maîtrise, alors que Toulouse a été propre sur ses touches, en mêlée, efficace, aussi, avec cette interception. Je n'ai pas senti l'équipe absente. On était prêt, mais ça ne s'est joué à pas grand-chose. Il y a eu pas mal de fautes de mains, on sort de ce match un peu frustré, comme s'il ne s'était pas passé grand-chose. On n'était pas venu avec cette intention-là. Mais on ne va pas lâcher la Coupe d'Europe. Ce n'est pas fini. On sait que c'est dur de se qualifier, il faudra des conditions très favorables. Tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie. »
Louis Picamoles (MHR) : « On ne pensait pas subir autant »
« On perd très rapidement le fil de ce match. On rend notamment trop de ballons, on est lent dans la circulation, et on perd les impacts. On ne pensait pas subir autant aujourd'hui (dimanche). Il nous a manqué de l'agressivité. Toulouse a été bien plus présent et plus propre dans la conquête et le jeu au sol. L'interception nous a fait mal, bien sûr. Mais sur le contenu et sur l'état d'esprit, ça n'a pas été ça. On sait que ça va être très compliqué désormais, mais on n'a plus rien à perdre. Réagissons en équipe cette semaine. On est souvent une équipe à réaction. Je suis sûr qu'on va réagir et qu'on montrera autre chose samedi. »
publié le 8 décembre 2019 à 20h15 mis à jour le 9 décembre 2019 à 09h45
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