Lancé par Francis Baron, ancien directeur exécutif de la Fédération anglaise (RFU), le projet d'une « Coronavirus Cup of World Rugby » pour l'été 2021 n'a pas été bien accueilli par World Rugby.
Il s'agirait d'une compétition regroupant 16 nations (Afrique du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande, Australie, Argentine, Angleterre, France, pays de Galles, Irlande, Samoa, Tonga, Fidji, Écosse, Italie, États-Unis et Canada) et qui serait calquée sur le format de la Coupe du monde avec 31 matches sur 6 semaines. Les stades de la Coupe du monde 2015, ainsi que le Principality Stadium de Cardiff, Murrayfield (Édimbourg) ainsi que l'Aviva Stadium (Dublin) accueilleraient ces matches.
Mais mercredi soir World Rugby a douché tout enthousiasme sur la faisabilité d'une telle épreuve, imaginée pour renflouer les caisses des fédérations nationales mises à mal par la pandémie de coronavirus. La Fédération internationale « n'a pas l'intention de se pencher sur une telle proposition. Toutes les parties prenantes de notre sport continuent d'avoir des discussions productives sur la stratégie à aborder sur le plan financier pour faire face au Covid-19 et sur l'optimisation du calendrier international, qui permettront d'avoir une Coupe du monde 2023 réussie . »