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Castres, sacré champion de France en 1993. (A. de Martignac /L'Équipe)

Un jour - une finale : 1993, Castres sacré, Grenoble frustré

Castres, sacré champion de France en 1993. (A. de Martignac /L'Équipe)

Un jour - une finale : 1993, Castres sacré, Grenoble frustré

Castres, sacré champion de France en 1993. (A. de Martignac /L'Équipe)

Jusqu'à fin juin, et en l'absence de finale de Top 14 cette année pour cause de coronavirus, nous revisitons à chaque date anniversaire une finale marquante de l'histoire du Championnat de France. Vingtième épisode avec l'édition 1993 entre Castres et Grenoble (14-11), entachée par un essai qui n'aurait jamais dû être accordé au Tarnais Gary Whetton. Prochain épisode samedi 6 juin avec l'affiche Perpignan-Clermont, en 2009.

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(P. Boutroux /L'Équipe)
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Les mammouths isérois (Olivier Merle, Olivier Brouzet, Gregory Kacala) présentés par leur capitaine Hervé Chaffardon au président de la République, François Mitterrand. Un pack qui pèse pour défier Castres au Parc des Princes.

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(A. de Martignac /L'Équipe)
(A. de Martignac /L'Équipe)

Les premiers chocs n'attendent pas... L'ancien international Alain Carminati s'en va défier son vis-à-vis, le flanker polonais Gregory Kacala.

(R. Legros /L'Équipe)
(R. Legros /L'Équipe)

La première ligne Lafforgue-Urios-Toussaint est prête à engager le combat, soutenue par José Diaz. Mais Castres va exploser dès la première mêlée...

(A. de Martignac /L'Équipe)
(A. de Martignac /L'Équipe)

Derrière une mêlée à l'entrée des vingt-deux mètres tarnais, l'attaque iséroise est lancée en première main. L'ouvreur Patrick Goirand sert directement son centre Frédéric Velo qui perce...

(P. Boutroux /L'Équipe)
(P. Boutroux /L'Équipe)

Après avoir feinté quatre défenseurs castrais, Frédéric Velo marque en bonne position le premier essai de cette finale, essai qui ne sera pas transformé par l'arrière Cyril Savy, qui a déjà échoué lors de trois tentatives de but.

(P. Boutroux /L'Équipe)
(P. Boutroux /L'Équipe)

Les géants sont au rendez-vous... Olivier Merle et Olivier Brouzet opposés à Gary Whetton et Alain Carminati dans l'alignement.

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(A. de Martignac /L'Équipe)
(A. de Martignac /L'Équipe)

La domination physique des Grenoblois est très marquée en première période. Domination qui n'est pas traduite au tableau d'affichage puisque Castres mène 6-5, juste avant l'heure de jeu.

(N. Luttiau /L'Équipe)
(N. Luttiau /L'Équipe)

Les plaquages sont impitoyables, les Castrais subissent la loi physique iséroise et encaissent un but de pénalité. Grenoble reprend la tête, 8-6, à moins d'une demi-heure de la fin de ce match très indécis.

(P. Boutroux /L'Équipe)
(P. Boutroux /L'Équipe)

Deux immenses deuxième-ligne s'affrontent. À gauche l'ancien capitaine des All Blacks, Gary Whetton, face à « l'homme et demi », l'imposant tricolore Olivier Merle.

(N. Luttiau /L'Équipe)
(N. Luttiau /L'Équipe)

À la 62e minute, sur un ballon a priori anodin déposé dans l'en-but au pied par l'ouvreur castrais Francis Rui, les Grenoblois se retrouvent sous pression...

(N. Luttiau /L'Équipe)
(N. Luttiau /L'Équipe)

À la grande surprise des Isérois qui ont vu leur demi de mêlée remplaçant Franck Hueber aplatir le ballon dans l'en-but pour un renvoi aux vingt-deux, l'arbitre Daniel Salles accorde un essai imaginaire à Gary Whetton. À l'époque, l'arbitrage vidéo n'existait pas. Castres repasse en tête, 11-8.

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(R. Legros /L'Équipe)
(R. Legros /L'Équipe)

Entouré par le mécène du F.C. Grenoble, Serge Kampf, et par son fils Jean-Baptiste, le manager des Grenoblois, Jacques Fouroux, qui porte le maillot des Pumas sous son survêtement, fait grise mine.

(A. Landrain /L'Équipe)
(A. Landrain /L'Équipe)

L'ouvreur castrais Francis Rui lève les bras au ciel et ferme les yeux : il est champion de France ! Castres s'est imposé, non sans difficultés, devant Grenoble (14-11). Les Isérois, eux, sont écrasés par l'injustice.

(P. Boutroux /L'Équipe)
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À l'issue de cette finale intense et longtemps incertaine, l'entraîneur du C.O., Alain Gaillard, tombe dans les bras de cette poutre du pack qu'est Gary Whetton, premier Néo-Zélandais à remporter le bouclier de Brennus.

(P. Boutroux /L'Équipe)
(P. Boutroux /L'Équipe)

Dans le bain du vestiaire des Parc des Princes, les Castrais ont installé le précieux trophée. Leur enthousiasme n'est pas encore douché. Trois jours plus tard à la « une » de L'Équipe, un document photo signé Tempsport montrera que l'essai de Whetton n'était pas valable...

publié le 5 juin 2020 à 12h00 mis à jour le 5 juin 2020 à 14h23
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