Pau noie l'Aviron
Sous des trombes d'eau, l'Aviron Bayonnais a coulé pour la seconde fois chez lui, à Jean-Dauger, après le revers contre Clermont en début de saison (30-34). Face à la Section Paloise en quête de points, les Basques étaient pourtant bien partis. Bien plus efficaces en conquête que les Béarnais, ils ont dominé une première période très fermée et achevée sur un (petit) score de parité (3-3).
Puis les hommes du coach Yannick Bru se sont peu à peu délités, emportés par leur indiscipline, que l'ouvreur béarnais Antoine Hastoy a su punir avec beaucoup de sang-froid. Héroïques en défense dans une fin de match étouffante, les Palois solides dans la boue obtiennent ce samedi un succès d'importance chez le promu (9-3), qui réalisait jusqu'alors un début de saison quasi-parfait.
Bordeaux sur la fin
Il a fallu attendre près de quarante minutes que la pluie glaçante et le vent violent qui plombaient le match entre Agenais et Girondins ne s'épuisent pour que les premières envolées n'apparaissent. Gênée par des conditions atmosphériques exécrables, l'UBB s'est longtemps empalée sans succès sur la défense agenaise, très agressive, s'en remettant à son ouvreur Ben Botica (4-5) pour châtier au pied l'indiscipline de son adversaire.
Débarrassés des trombes d'eau, face à des Agenais moins saignants aux plaquages, les joueurs de Christophe Urios ont réalisé le break au retour des vestiaires sur une inspiration de leur ailier Santiago Cordero qui marquait entre les poteaux (16-0, 46e). Lesgourgues doublait la mise en fin de partie sur une merveille de passe de Higginbotham (74e) et permettait aux siens de s'adjuger le derby aquitain (23-0).
Dumoura soulage Castres
Les Brivistes, gaillards, peuvent regretter un ultime plaquage haut, synonyme de pénalité concédée deux minutes après le temps réglementaire et réussie par Dumora du bord de touche. Avant cela, ils menaient (25-26) après avoir dominé la seconde période, inscrit deux essais (59e, 78e) sur des avancées musclées et solidaires. Mais, sous un déluge, ils n'ont pas su conserver jusqu'au bout un avantage mérité.
Castres avait cru se mettre à l'abri en fin de première période quand l'inspiré Combezou (28e) mais surtout le puissant Hounkpatin (37e) avaient trouvé le chemin de l'en-but corrézien. Les Tarnais menaient 22-9 à la pause. Mais c'était sans compter sur leur relâchement coupable et l'irrésistible envie des Brivistes de montrer l'étendue de leurs ressources morales et techniques.