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Top 14 : Bordeaux-Bègles ridiculise le Stade Français

Bordeaux-Bègles qui rit, le Stade Français qui pleure : attitudes très contrastées, samedi soir, pendant la démonstration de jeu girondine au stade Chaban-Delmas. (N. Luttiau/L'Equipe)
Bordeaux-Bègles qui rit, le Stade Français qui pleure : attitudes très contrastées, samedi soir, pendant la démonstration de jeu girondine au stade Chaban-Delmas. (N. Luttiau/L'Equipe)

Sept essais à zéro, les Girondins ont surclassé les Parisiens (52-3), samedi soir au stade Chaban-Delmas, et restent les dauphins du LOU, toujours leader du Top 14 après quatre journées.

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Le match : 52-3

Il n'y avait qu'une équipe sur le terrain, samedi soir à Chaban-Delmas, et ce n'était pas le Stade Français. Maladroits, empêtrés dans un jeu qu'ils ne maîtrisent pas, les Parisiens n'ont pas su inscrire le moindre essai sur leurs maigres temps forts (27e, 40e, 57e, 59e). En revanche, on a pu admirer les éclairs girondins, leurs inspirations, leurs fulgurances à la moindre occasion. Ils se trouvent les yeux fermés, les hommes de Christophe Urios, ils osent des passes « à la Campese », passes aveugles ou croisées comme autant de signaux d'allégresse. Visiblement, il se passe quelque chose à Bordeaux et ça s'appelle du jeu complet.

Spectaculaire dauphin du LOU, l'UBB n'a pas fait de détail face à ce Stade Français léger devant et court des pattes de derrière. La victoire assurée, le bonus sécurisé (quatre essais à la 53e), les changements effectués, Bordeaux-Bègles laissa alors flotter un peu les rubans et ce match, jusque-là enlevé, devint brouillon et baissa de rythme. Les Parisiens ne surent pas alors prendre leurs chances et continuèrent de subir. L'UBB retrouva ensuite de l'allant, comme sur ce ballon porté au pas de course (63e) sur vingt mètres tandis que Paris était réduit à quatorze en fin de match (63e, cartons jaunes contre Mavinga, puis contre Koroi à la 77e), encaissant deux essais (71e, 80e) supplémentaires qui corsèrent l'addition.

21
Le nombre de minutes qu'il fallut aux Bordelais pour obtenir le bonus offensif.
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Le fait : Christophe Urios, coaching tonique

L'UBB dispose de deux charnières de grande qualité, avec Lucu-Botica et Lesgourgues-Jalibert. Si les deux premiers organisèrent parfaitement d'entrée le jeu girondin, l'entrée à la 52e, c'est-à-dire très tôt, des deux remplaçants apporta un supplément de vitesse et de créativité. A telle enseigne que Lesgourgues inscrivit un essai (53e) sur son premier ballon à la conclusion d'une attaque tranchante Ducuing-Lamerat tandis que Jalibert ouvrit un boulevard pour son pilier Kaulachvili (65e) avant de clore lui-même d'un crochet et d'une accélération ce festival (80e). Le nouveau manager girondin, Christophe Urios, a réussi un bon coaching du banc des remplaçants.

publié le 14 septembre 2019 à 22h32 mis à jour le 14 septembre 2019 à 22h46
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