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Thomas Ramos, à propos de son renvoi de l'équipe de France sur blessure durant la Coupe du monde : « Ç'a été dur à accepter »

Thomas Ramos sous le maillot du Stade Toulousain après son retour du Japon. (N. Luttiau/L'Équipe)
Thomas Ramos sous le maillot du Stade Toulousain après son retour du Japon. (N. Luttiau/L'Équipe)

Thomas Ramos a évoqué ce mardi midi, en conférence de presse avant le déplacement de Toulouse à Gloucester en Coupe d'Europe (vendredi, 20h45), son renvoi précoce du Mondial japonais à cause d'une blessure à une cheville trop vite ou mal diagnostiquée.

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Présent à la conférence de presse de ce mardi, à trois jours de l'ouverture de la campagne européenne à Gloucester (vendredi, 20h45), l'arrière international toulousain Thomas Ramos est revenu sur son retour prématuré en France, juste après le deuxième match des Bleus lors de la phase de poules en Coupe du monde face aux États-Unis au Japon (33-9), le 2 octobre dernier.

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Touché à une cheville, il n'avait pas été conservé par le staff tricolore, et avait été remplacé par l'arrière ou ailier de La Rochelle Vincent Rattez. Un coup très dur pour le joueur, d'autant que sa légère torsion de la cheville ne l'empêcha pas d'évoluer en tant que titulaire avec son club contre Castres (36-15) en Top 14, une semaine seulement après son retour.

« Aujourd'hui, c'est digéré, dit-il. Mais ça a été dur à accepter sur le moment, même si je comprends tout à fait le choix du sélectionneur à ce moment-là. Les choses ont été assez claires. Jacques Brunel avait besoin d'avoir deux arrières à 100% et il y avait un doute sur moi. À partir de ce moment-là, il a pris une décision et l'a expliquée. »

C'est plus médicalement que le joueur a du mal à piger ce qui s'est passé. « Un examen médical a été pratiqué le lendemain du match face aux USA, explique-t-il. J'avais pris un coup, la cheville avait un peu tourné, donc il y avait quand même quelque chose à l'IRM. Mais quand je suis arrivé en France et que j'ai passé d'autres examens, tout était OK. Donc, je ne comprends pas trop ce qui s'est passé. Autant sportivement, je peux comprendre, autant médicalement... C'est allé très, très vite. »

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« C'est vraiment cette IRM qui m'a coûté cher »

Thomas Ramos

Trop ? Probablement. « Aujourd'hui, je me dis que si j'avais la chance de refaire une Coupe du monde et que cette situation se reproduisait, je n'irais certainement pas passer une IRM. Je ferais confiance à mes kinés, je ferais des soins et je serrerais les dents. Parce c'est vraiment cette IRM qui m'a coûté cher. »

Malgré sa légitime déception, l'arrière toulousain est pourtant resté un supporter inconditionnel des Bleus. Jusqu'au bout. « J'ai même regardé le premier match le dimanche après mon retour contre les Tonga (23-21). À 8 heures je débarquais, et à 9 heures j'étais devant ma télé ! Pour moi, c'était juste normal. »

« Il y a eu un changement de staff (en équipe de France), je mets de côté ce qui s'est passé »

Thomas Ramos

Comme il lui paraissait normal aussi d'enchaîner immédiatement avec le Stade Toulousain. « C'est moi qui ai demandé au club de rejouer tout de suite, et pas l'inverse. Je n'avais pas envie de partir en vacances avec de l'amertume. En congés, j'aurais ressassé tout ça pendant quinze jours. Or, j'avais besoin de passer à autre chose. Aujourd'hui, je suis à 100 % physiquement et moralement. »

Prêt à postuler à nouveau à une place chez les Bleus ? « Il y a eu un changement de staff, je mets de côté ce qui s'est passé. Forcément, c'est triste pour moi, parce que j'aurais aimé jouer un quart de finale de Coupe du monde, ou au moins figurer dans les 23. Maintenant, tout repart de zéro. À moi d'être performant dans mon club et on verra de quoi sera fait l'avenir. »

publié le 12 novembre 2019 à 15h47
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