Sous la conduite du leur sélectionneur gallois Lyn Jones, les Russes entrent dans leur tournoi avec le statut de 20e nation mondiale et sans la moindre victoire en Coupe du monde lors de leur seule participation en 2011. Si le Japon s'avance comme le grand favori du match d'ouverture de vendredi, la Russie pourra se rassurer en repensant à sa performance face à l'équipe de Jamie Joseph de l'année dernière (courte défaite 32-27).
Sachant que le jeu du Japon repose sur le déplacement du ballon et le dynamisme, la Russie espère gâcher la fête en jouant un match basé sur le contact et le jeu physique. « De toute évidence, nous sommes plus physiques et plus agressifs qu'en novembre, a déclaré l'entraîneur adjoint Alexander Voytov. Le match de vendredi sera très physique et les joueurs tireront parti de leurs qualités en termes de vitesse et de force, en particulier en mêlée et dans les rucks. C'est ce sur quoi nous nous concentrons. »
La Russie, qui a perdu son dernier match de préparation 85-15 contre l'Italie, ne doit sa place au Japon qu'à la disqualification de la Roumanie, de l'Espagne et de la Belgique pour avoir aligné des joueurs non éligibles lors des matchs de qualif'. Le pilier Valery Morozov est déterminé à prouver que les Russes méritent leur place à la table des grands : « En ce qui concerne le match de d'ouverture, qui est si important, nous devons montrer que nous méritons de jouer ce match et nous voulons mettre en pratique tout le dur travail effectué à l'entraînement. »