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Rory Arnold, après la victoire de l'Australie contre les Fidji : « On a refait les choses dans l'ordre »

Rory Arnold à la lutte avec Leone Nakarawa sur une touche. (William West/AFP)
Rory Arnold à la lutte avec Leone Nakarawa sur une touche. (William West/AFP)

Le deuxième-ligne australien Rory Arnold, futur Toulousain, s'est réjoui de la réaction de son équipe, malmenée en première période mais finalement victorieuse des Fidji (39-21).

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« Vous avez beaucoup souffert en première période, puis ç'a été beaucoup mieux en deuxième...
Ce n'était pas le meilleur départ, c'est sûr, mais on s'est remis sur les rails petit à petit sans paniquer. On a retrouvé notre force, on a imposé notre rythme. On a bien réagi en tant qu'équipe.

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À la mi-temps, vous vous êtes dit qu'il fallait revenir aux basiques ?
On s'est regardé dans le vestiaire et la discussion a été rapide (sourire). On s'est dit que ce serait mieux de garder le ballon devant, prendre peut-être moins de risques offensivement dans ce genre de matches face à une telle équipe. Il s'agissait surtout de garder le ballon pour éviter le danger et imposer notre jeu, sans s'affoler. On a insisté sur la mêlée, les mauls, du jeu d'avant dans l'axe, et quand vous revenez à ce genre de choses et que ça marche, vous commencez à dominer, comme l'a montré la deuxième période.

« On s'était préparé à un scénario difficile »

Avez-vous été surpris, en première période, par l'intensité et l'agressivité des Fidjiens ?
On savait à quoi s'attendre, donc pas vraiment. Mais ils ont vraiment très bien joué en première période, ils ont fait des choses incroyables avec le ballon, cassé des plaquages... On était dans le dur, il nous a fallu plus d'une heure pour passer devant et gagner ce match finalement.

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Avez-vous eu peur de perdre à un moment ?
Non, pas vraiment. On s'était préparé à un scénario difficile dans la semaine, on savait que s'ils étaient en confiance, ça pouvait être dangereux pour nous. On a gardé la tête froide et refait les choses dans l'ordre en deuxième période. Jouer devant quand il fallait jouer devant, jouer derrière quand il fallait jouer derrière, surtout quand ils ont pris leur carton jaune (Botia, 61e). »

Australie-Fidji, les faits du match

publié le 21 septembre 2019 à 10h57 mis à jour le 21 septembre 2019 à 11h04
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