Ce jeudi au Hameau, deux nouveaux All Blacks ont été présentés au public de la Section paloise : l'arrière Ben Smith (33 ans, 84 sélections), récent demi-finaliste de la Coupe du monde (qu'il a remportée en 2015), et le troisième-ligne Luke Whitelock (28 ans, 7 sélections). Smith, qui ne restera que six mois dans le Béarn, compte profiter à fond de son expérience.
« Le rugby, c'est avant tout une histoire d'hommes, a t-il déclaré en conférence de presse. Et puis bien sûr il y a déjà eu un certain nombre de Néo-Zélandais ici, une forte « Kiwi Connection » ! J'ai parlé avec eux, avec Colin Slade, Tom Taylor et d'autres avant de signer. Ils m'ont dit tout le bien qu'ils pensaient du club, son histoire, tout ça... Conrad Smith aussi nous a fait un résumé du club et de sa vision du rugby, et finalement, je suis très content d'être là et je vais faire mon maximum pour aider le club. Et puis, c'est aussi un mode de vie vraiment différent pour moi et ma famille, ça c'est vraiment excitant. »
« De ce que j'ai vu à l'entraînement pour l'instant, le ballon bouge vraiment bien !
Les deux hommes se sont entraînés pour la première fois avec leurs nouveaux coéquipiers et ont tout de suite semblé à l'aise. Concernant Smith et la courte durée de son contrat, Frédéric Manca, l'entraîneur des trois-quarts, ne paraît pas inquiet : « Le fait qu'il ne soit là que six mois ne posera pas de problème parce qu'il a déjà une expérience énorme. Le peu qu'on a vu (ce jeudi) montre que l'intégration au système ne va pas être la partie la plus dure... Le challenge, et je pense qu'il l'a bien exposé au groupe, ça sera de faire partie à part entière du groupe le temps qu'il est là. »
Quant à Luke Whitelock, qui s'est engagé pour trois saisons, il avait l'air très bien renseigné sur Pau et ses environs : « Je sais qu'on est tout près des Pyrénées, que le Tour de France passe souvent ici ! Je suis un garçon de la campagne, j'aime les grands espaces et les paysages de la région. Et puis d'un point de vue rugby, c'est un challenge complètement différent par rapport au rugby néo-zélandais. Chez moi on parle toujours du "French Flair", et c'est vrai que, de ce que j'ai vu à l'entraînement pour l'instant, le ballon bouge vraiment bien ! Tout ça c'est très excitant, et j'espère qu'on va vite pouvoir aider l'équipe. »
Pour le manager Nicolas Godignon, entraîner des joueurs de ce calibre est une opportunité incroyable et il compte bien en faire profiter son effectif : « On a un fonctionnement très participatif, où tous les joueurs échangent beaucoup. Ça va être un vrai enrichissement mutuel. »