Xavier Garbajosa (entraîneur de Montpellier) : « Je vais être très honnête et rester positif. Quand on avait dix points de retard, je nous voyais mal embarqués, d'autant plus que l'on avait eu pas mal d'occasions, avec pas mal de franchissements que l'on ne parvenait pas à concrétiser. Une fois encore, sur le plan de l'indiscipline, on a été plutôt performants. Dès que l'on s'est porté dans le camp toulonnais, on a fait des fautes, on a rendu des ballons. On a quatre ou cinq franchissements en première période, pour seulement trois points. On a breaké, mais on n'a pas su finir. Il faut travailler la dernière passe, le soutien au porteur pour être beaucoup plus froid. On a franchi une petite étape, en termes de groupe, d'équipe. Mais il y a encore beaucoup de travail. »
Benoît Paillaugue (demi de mêlée de Montpellier) : « Il y a un peu de regrets parce qu'on avait peut-être une opportunité à la fin du match de passer devant. Mais il faut féliciter l'état d'esprit du groupe. Si on arrive à gommer l'indiscipline, on ne sera pas loin de la vérité. Après, je pense que plusieurs équipes viendront se casser les dents ici, et ramener deux points, c'est une bonne chose. C'est bon pour la dynamique du vestiaire. »
Louis Picamoles (capitaine de Montpellier) : « Ce sont deux points de perdus. Ma connerie de fin de match est dommageable et inadmissible par rapport à l'expérience qui est la mienne. Je n'ai pas le droit de lâcher l'équipe comme ça. Après, il y a eu beaucoup d'intentions de jeu, on est catégorisés comme une équipe qui fait beaucoup de ballons portés, et le seul que l'on a fait, c'était à la 80e minute. On a beaucoup défendu, plutôt bien d'ailleurs. À part sur leur essai où on subit, on n'a pas été beaucoup mis en danger. On a franchi beaucoup de fois pour un seul essai, ça montre que l'on manque de patience pour concrétiser nos efforts. »