L'ÉQUIPE

Les présidents du Top 14 ont trouvé un consensus sur la réforme du salary-cap

Le président clermontois Eric de Cromières est satisfait que l'instauration d'un joueur aux revenus comptabilisés hors salary-cap ait été rejetée. (L. Argueyrolles//L'Équipe)
Le président clermontois Eric de Cromières est satisfait que l'instauration d'un joueur aux revenus comptabilisés hors salary-cap ait été rejetée. (L. Argueyrolles//L'Équipe)

Réunis mardi à Toulouse, les dirigeants du rugby pro ont acté une baisse progressive du salary-cap, le refus d'un « marquee player » et ont réaffirmé leur désir de ne pas dépasser les cinq tests internationaux cet automne.

ma liste
commenter
réagir

Après des semaines de réunions via écrans interposés, les présidents de Top 14 et Pro D2 se sont revus pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire, mardi à Toulouse. Des retrouvailles visiblement consensuelles.

L'ÉQUIPE

D'abord sur la question d'une baisse du salary-cap. Comme nous vous l'annoncions le 3 juillet, les présidents ont acté la décision de réduire progressivement son montant : de 11,3 millions d'euros de masse salariale maximum au départ de la saison 2021-2022 à 10 millions d'euros à la fin de l'exercice 2025-2026. « Il faut assurer la pérennité des clubs et une gestion relativement harmonieuse entre eux pour une plus grande équité sportive », a expliqué Éric de Cromières après la réunion.

Farouche opposant à l'idée d'instaurer un marquee player - un joueur dont les émoluments ne seraient pas inclus dans le salary-cap -, le président clermontois s'est également dit satisfait de l'opposition majoritaire à un tel projet : « C'est du bon sens. Baisser le salary-cap et ajouter un marquee player, c'était antinomique. Si des clubs ne sont pas capables de respecter le salary-cap, ce n'est pas la peine de leur donner en plus des moyens pour le contourner... »

Laporte joue l'apaisement

L'autre sujet à l'ordre du jour concernait le calendrier de novembre, où la position des clubs a été réaffirmée à l'unanimité : oui à une extension des tests internationaux de trois à cinq dates, mais pas plus (la FFR souhaiterait en organiser six pour le quinze de France).

L'ÉQUIPE

« On est bien conscients des enjeux pour les Fédérations, on accepte de participer à l'effort en acceptant d'augmenter le nombre de matches, mais il faut que tout le monde fasse un effort », a dit Yann Roubert, le président du LOU.

Le comité d'orientation stratégique prévu ce matin permettra-t-il à la FFR et la LNR de se mettre d'accord ? La première refuse de valider le calendrier des Championnats de la seconde, disant attendre une décision formelle de World Rugby sur les tests de novembre.

World Rugby ? Toujours pas de nouvelle... Mais Bernard Laporte, le président de la FFR, a joué l'apaisement en marge de l'annonce de sa candidature pour un deuxième mandat : « On est tous ensemble. Il faut que, entre gens intelligents, on travaille ensemble, calmement, qu'on trouve les bonnes solutions. Il n'est pas question d'aller contre la Ligue. »

publié le 8 juillet 2020 à 10h00
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte