« Qu'est-ce qui prédomine après cette victoire ?
La qualification. C'était notre objectif avec une poule difficile. On a passé les obstacles, parfois avec difficulté. On les a passés. On est qualifiés en quarts de finale, ce qui nous satisfait pleinement.
Êtes-vous inquiet du contenu du match ?
Inquiet non, frustré oui. On a eu des occasions franches pour scorer, notamment en première période. On aurait voulu rendre une copie meilleure, donc il y a encore du travail.
Comment abordez-vous la prochaine rencontre face à l'Angleterre, dernier match de poule ?
Bien sûr que l'adversaire qui se présente est redoutable, on a suivi le parcours des Anglais. Ce sera un bon rendez-vous avant notre quart de finale.
Le match face à l'Angleterre, qui sera sans enjeu puisque les deux équipes sont qualifiées, aura-t-il la même saveur ?
(Jefferson Poirot, le capitaine, répond à la question) : On aime jouer ces matches face à l'Angleterre. Ils ont toujours la même saveur. Et ce sera un bon test en vue de notre quart de finale face au pays de Galles ou l'Australie.
« Il y a eu de la crispation »
Après avoir joué au pied, on a le sentiment que votre équipe a changé de stratégie en voulant percer la défense par des mauls...
Les mauls ont été improductifs car on est tombés sur une belle défense des Tonguiens.
Comment expliquez-vous que vous ayez perdu la seconde période (6-14) ?
Je l'explique car il y a eu de la crispation. On n'a pas su prendre le large, on a fait des fautes de main. On a souhaité reprendre le fil du match, occuper le terrain comme en première période, mais on n'a pas su le reproduire. Je ne vais pas parler de l'arbitrage sans revoir le match, mais c'est vrai qu'on n'a pas eu de libération rapide dans les rucks.
Quel est l'apport de Fabien Galthié à cette équipe de France ?
Il apporte comme tous les membres du staff. Tout le monde est responsable de la victoire et des imperfections. »