« Y avait-il un peu de pression à démarrer votre nouvelle vie montpelliéraine à Mayol ?
J'étais plus excité et content de revoir des visages familiers que réellement sous pression. Ça fait plaisir, on a vécu des choses intenses avec l'équipe de France et revenir dans ce contexte-là, voir des amis, des connaissances, c'est sans doute un peu rassurant.
Craigniez-vous un accueil compliqué ?
Non, j'appréhendais un petit peu, je sais comment ça fonctionne, je suis Catalan d'origine. Je savais qu'il y aurait de la tension, mais le public toulonnais est un public de passionnés, qui vit à travers le RCT, et je m'étais préparé en conséquence. Je trouve quand même que ça s'est bien passé.
« Je ne suis pas du style à revivre le passé ou penser au futur, juste à profiter du moment présent, c'est ce que j'ai fait »
À quoi avez-vous pensé, justement, en arrivant au Stade ?
Je ne me suis pas pris la tête avec ça. Le vestiaire, je le connaissais, j'y avais déjà joué avec Perpignan. J'ai laissé l'émotion de côté, franchement, même si je vous avoue, en rentrant dans le stade, que ça m'a mis un flash de cinq ans en arrière. Dès le début de semaine, je ne me suis concentré que sur ce qui allait se passer sur le terrain, je ne suis pas du style à revivre le passé ou penser au futur, juste à profiter du moment présent, c'est ce que j'ai fait, rester droit et sincère et faire un match le plus propre possible.
Ce 19-19 reflète-t-il la physionomie de la rencontre ?
C'est quand même un bon résultat, oui. On rattrape les points perdus face à Bordeaux. Mais il y a des regrets, de la déception par rapport au fait que l'on pouvait l'emporter sur la dernière action. Mais on a su rivaliser dans le combat, être assez propres en défense, même si les Toulonnais ont été supérieurs dans la tenue du ballon, peut-être pas sur le nombre de brèches et de franchissements. Ça a été un match assez équilibré en fait. Prendre des points ici, c'est très important. »