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Coupe du monde : le typhon Mitag s'éloigne et ne menace plus le match France - États-Unis

Depuis le début de la Coupe du monde, la pluie et le vent s'abattent souvent sur le Japon. (A. Mounic/L'Équipe)
Depuis le début de la Coupe du monde, la pluie et le vent s'abattent souvent sur le Japon. (A. Mounic/L'Équipe)

Le typhon Mitag, qui menaçait la tenue du match France - États-Unis, mercredi à Fukuoka (9 h 45), semble prendre la direction de la Corée du Sud. Les organisateurs ont confirmé que la rencontre aurait lieu comme prévu.

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On ne sait pas si l'équipe de France et ses suiveurs verront le nez ou la queue de Mitag. Une chose est sûre, le typhon susnommé et annoncé sur Fukuoka, lieu du match contre les États-Unis ce mercredi (9h45), obsède à peu près tout le monde comme on hurle de douleur en voyant une casserole d'eau bouillante avant de l'avoir reçue sur le museau.

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Lundi, World Rugby a publié un communiqué confirmant la tenue de la rencontre « comme prévu initialement. Cette décision a été prise après avoir consulté nos météorologues et l'Agence météorologique japonaise, qui confirme que le typhon Mitag est en perte de vitesse et s'éloigne de la côte japonaise en direction de l'ouest. Il ne devrait donc pas avoir d'effets indésirables sur le match. »

« On a évoqué la météo sans trop s'y attarder non plus » - Jacques Brunel

Lors de la conférence de presse tenue pour donner la composition des Bleus face aux Américains, Jacques Brunel était, lui, plutôt serein, ce matin (4 h en France) quelques minutes après avoir reçu son bulletin météo personnel : « Les dernières indications reçues nous laissaient penser que le typhon s'éloignait de nous pour s'en aller vers la Corée. On ne serait quasiment pas concerné. On a regardé d'un peu plus près, comme pour le dernier match contre l'Argentine, d'ailleurs où l'on nous avait annoncé de la pluie et du vent. On s'était préparé en conséquence et finalement, il n'y a rien eu. »

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Le sélectionneur tricolore a d'ailleurs évoqué le risque maintenu de conditions malgré tout pénibles, mais sans trop insister quand même : « On a évoqué la météo sans trop s'y attarder non plus, parce que quelques fois cela peut être perturbant de réduire son activité en pensant à un contexte calamiteux pour que finalement, il ne se passe rien. »

En revanche, il fut moins dissert sur l'ineptie du règlement de World Rugby qui veut que les deux équipes partagent les points (2+2) en cas d'annulation du match. « Je ne dirais pas ce que je pense », a-t-il simplement commenté. Une hypothèse à envisager si toutefois la tempête changeait d'idée et préférait faire demi-tour, qui serait une source de profonde déception pour l'arrière Thomas Ramos, titularisé à l'arrière, contre les États-Unis et pour la première fois en Coupe du monde : « Si le typhon éloigne eh bien tant mieux, parce que ne pas jouer un match serait une situation franchement ennuyeuse. Après, on a été prévenu... »

publié le 30 septembre 2019 à 09h09 mis à jour le 30 septembre 2019 à 10h08
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