Avec le numéro huit Josh Navidi et l'autre flanker Aaron Wainwright, Justin Tipuric formera la troisième ligne galloise dimanche face à l'équipe de France. Une association qui a fait ses preuves en début de Coupe du monde face à la Géorgie (43-14) et surtout face à l'Australie (29-25), l'une des clés de ce succès qui a permis au pays de Galles de sortir en tête de sa poule et donc de défier les Bleus dimanche à Oita.
Comme le reste des coéquipiers, le troisième-ligne aile se méfie beaucoup de ses adversaires. « Ils ont peut-être de moins bons résultats que nous ces dernières années. Mais à chaque fois que vous les jouez, vous savez que ce sera dur, surtout en troisième ligne, la bataille dans les rucks, les duels au niveau physique. On tombe à chaque fois sur des athlètes, durs et puissants », explique le flanker des Ospreys.
La troisième-ligne française ? « Un bon trio »
Que pense-t-il de ses vis-à-vis Lauret, Alldritt et Ollivon, qui ont pris le dessus sur la concurrence au Japon ? « Lauret, Dan Lydiate qui a joué avec lui au Racing m'en a pas mal parlé et je l'ai déjà affronté. Sa principale qualité, c'est son timing et sa vitesse pour mettre la main sur le ballon dans les rucks. Il est très solide, très dur à bouger. Ollivon, je ne le connais pas trop, mais on a pu voir qu'il est précieux pour les Français en touche, dans les duels aériens et même en mêlée. Il a l'air d'être très fort physiquement. Alldritt, c'est un super joueur ballon en mains, on voit qu'il est dur à arrêter, il avance et gagne la ligne d'avantage. Ils font un bon trio, il devrait y avoir de beaux duels. »
Justin Tipuric (30 ans, 69 sélections), est la garantie expérience de la troisième ligne galloise qui a vu débarquer la pépite Aaron Wainwright (22 ans, 16 sélections). « Il sort un peu de sa coquille depuis qu'on est au Japon, décrit son coéquipier. À ses débuts, on ne l'entendait pas, il était très discret. Puis ses matches ont parlé pour lui et il fait partie de la maison maintenant. Comme les Français, il a ce côté athlétique, dur au mal. Il a tout pour être un des meilleurs au monde. » En digne de successeur de Sam Warburton ? « Oui, c'est vrai qu'il y a quelques similarités dans leur jeu. Très solide au plaquage et puissant. » Ajoutez-y un Josh Navidi qui ne cesse de progresser et un Ross Moriarty qui apportera sa puissance en sortant du banc et vous avez les ingrédients d'une association redoutable.