Christophe Urios, manager de l'UBB, après le succès au Racing 92 : « On avait préparé ce match avec l'idée de montrer qui nous étions. Jusque-là, il y avait toujours de bonnes excuses : la Coupe du monde par ci, les internationaux par là... Cette fois, tout le monde était là. Je ne dis pas qu'on n'a pas bien parlé de nous jusqu'ici, ce n'est pas ça. Mais on voulait se prouver des choses à nous-mêmes. J'ai l'impression qu'on était physiquement plus costauds qu'eux à la fin. Je tiens à préciser que ce match n'était pas facile à préparer pour le Racing. Ils ont de l'ambition en Coupe d'Europe et avaient déjà lâché des points à la maison en championnat. On a fait preuve de tempérament, de caractère. C'est peut-être une nouveauté. À mon goût, on a pris trop facilement des essais mais on est revenus, et revenus encore. »
Laurent Travers, manager du Racing 92 : « On a choisi à la toute fin de prendre la pénalité pour obtenir le point de bonus défensif. Si on va en touche, il faut récupérer le lancer, réussir le ballon porté, etc.. Pour finalement arracher un match nul qui vaut deux points. Il nous semblait plus simple et plus sûr d'assurer le coup pour prendre un point. C'était un gros match mais notre gestion des sorties de camp n'a pas été assez bonne. On a aussi mal géré le carton jaune contre Vakatawa en restant à huit en mêlée alors qu'on aurait dû se mettre à sept. On a été défaillants sur les gestes simples alors qu'on a réussi des choses difficiles. L'équipe de l'UBB, elle, était très bien en place. Avec cette nouvelle défaite chez nous, on prend du retard pour le Top 6. La semaine dernière, après le nul au Munster, on nous trouvait bons. Il ne faut pas nous enterrer après ce résultat. »