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Christophe Urios (manager de Bordeaux-Bègles) : « Nous avons une équipe qui aime attaquer »

Christophe Urios a loué les qualités offensives de l'effectif de l'UBB. (N. Luttiau//L'Équipe)
Christophe Urios a loué les qualités offensives de l'effectif de l'UBB. (N. Luttiau//L'Équipe)

Lors de sa conférence de presse de reprise, le manager général de l'UBB, Christophe Urios est revenu sur l'intersaison et le recrutement avant d'évoquer les objectifs de jeu de son équipe, désormais considérée comme l'une des favorites au titre de Champion de France.

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« Dans quel état de forme physique et mentale avez-vous trouvé vos joueurs ?
La frustration de la fin de saison dernière a été évacuée. J'ai les mecs enthousiastes après être parti en vacances. Cette période de décompression était essentielle. Bon, les joueurs, je ne les ai pas encore vus individuellement. On n'a pas évoqué ce sujet. Mais j'ai l'impression qu'ils sont passés à autre chose. Je les sens responsabilisés. De toute façon, on va véritablement attaquer le coeur du sujet le 13 juillet.

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Aviez-vous mis en place un système de visioconférence pour évaluer le niveau de préparation physique individuelle durant le confinement ?
Non, ils étaient en chômage technique : on ne pouvait pas trop leur demander. Pendant le confinement, ils avaient un petit plan de travail car on était tous convaincus que le championnat allait reprendre. Du coup, c'était facile de garder une dynamique. C'est peut-être pour cela qu'ils (les joueurs) sont revenus prêts. Il y a eu un coup de moins bien au moment de l'annonce de la fin du championnat, mais on a bien géré ça. Physiquement, on est même, dans l'ensemble, mieux que l'année dernière à la même période.

« On sait qu'on va être attendus mais on est prêts à ça »

Vos adversaires savent désormais que vous êtes l'équipe à battre. Il n'y aura pas d'effet de surprise. Comment allez-vous aborder ça, début septembre ?
Je me suis focalisé sur ma façon de travailler, et principalement sur le management. Pas trop sur le rugby. On sait qu'on va être attendus mais on est prêts à ça. Nos formes de jeu vont évoluer et nous aurons des armes différentes, considérant le recrutement que nous avons effectué. Mais nous avons une équipe qui attaque, qui aime attaquer. Je n'ai jamais vu ça (Urios a entraîné Bourgoin, Oyonnax et Castres). Je m'en suis aperçu l'année dernière : les mecs se métamorphosaient quand ils passaient en attaque. Ce matin, par exemple, nous avons travaillé l'attaque et la défense. Souvent, c'est la défense qui l'emporte, d'autant que là, nous ralentissions délibérément les sorties de balle, eh bien c'est l'attaque qui l'a emporté la plupart du temps.

En parlant de recrutement, vous avez surtout insisté sur le cinq de devant...
Ça ne vous a pas échappé (sourire). Lors de la dernière Coupe du monde, j'ai été frappé par la qualité de la première ligne des Springboks, une première ligne incroyable, voire même deux... Je ne suis pas plus con que les autres, je regarde (sourire). Et puis recruter Ben (Tameifuna) était une belle opportunité. Elle n'était pas prévue mais on n'a pas traîné pour le faire signer (sourire).

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« Guido Petti a les qualités d'un Argentin et parfois aussi celles d'un Néo-Zélandais »

Comment imaginez-vous l'apport de votre recrue argentine, Guido Petti ?
Guido, c'est un joueur de classe mondiale (25 ans, deuxième-ligne des Jaguares, 53 sélections). Il est très fort en touche, très intelligent, rapide dans le jeu, gros plaqueur. Il a les qualités d'un Argentin et parfois aussi celles d'un Néo-Zélandais.

Est-ce que le fait d'avoir terminé au sommet du Top 14 en mars dernier, avant l'abandon du championnat, a créé au sein du groupe une perception différente des objectifs ?
Au mois de mars, quand nous étions en stage à Arcachon, avant le début du confinement, nous avons fait un point sur notre projet et les joueurs avaient décidé de finir premiers. On part sur la même ligne de conduite. Bien sûr que le top 6 nous fait rêver, mais ce n'est pas la peine de faire trop de plans sur la comète. Considérant l'opposition, ça va être très chaud. »

publié le 3 juillet 2020 à 18h11 mis à jour le 3 juillet 2020 à 18h14
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