En février dernier, lors du Tournoi, les Françaises avaient été largement battues (41-26) avant de s'accrocher (18-20) à San Diego lors des World Series. Les doubles championnes du monde (1994, 2014) ont toujours été un adversaire compliqué et difficile pour les Bleues. Cela s'est confirmé samedi à Marcel-Michelin, les Françaises s'inclinant (10-17), deux essais à un.
Puissantes dans les ballons portés (30e, 32e, 33e), les Anglaises inscrivaient logiquement leur premier essai (34e) par leur capitaine, la troisième-ligne centre Hunter, qui récidivait quatre minutes plus tard (38e) au ras sur une percussion à deux. Les Bleues, elles, tentaient de jouer au large mais perdaient trop souvent le ballon, une fois mises au sol.
Menées, 3-17, à la pause, les Françaises repartaient à l'assaut, en force, au ras, sur des ballons portés derrière pénaltouches, mais manquaient d'efficacité. Elles cherchaient alors de nouveau le large (58e) et derrière un très long temps fort parvenaient enfin, en supériorité numérique (carton jaune contre Parker, 60e, pour hors-jeu) à marquer leur essai (63e) au ras d'un ruck par la centre Camille Boudaud, transformé en coin par l'arrière Trémoulière (10-17).
Hélas, les Anglaises, mieux organisées, plus sûres au pied comme à la main, parvenaient à augmenter leur avance grâce à un but de pénalité de leur centre Emily Scarratt (72e), sacrée à Tokyo la semaine dernière meilleure joueuse du monde par un jury de World Rugby. Et maintenaient les Bleues sous pression dans leur camp pour s'imposer.