Sept mois après la lourde défaite de l'Australie en quarts de finale de la Coupe du monde contre l'Angleterre (16-40) et son départ du poste de sélectionneur de l'Australie, Michael Cheika est revenu sur son expérience à la tête des Wallabies. Le technicien estime ce dimanche dans le Times qu'il aurait dû partir plus tôt, en début d'année 2019, lorsque Scott Johnson a été nommé directeur du rugby australien.
« Il ne peut y avoir qu'un seul patron »
« Dans une équipe, il ne peut y avoir qu'un seul patron, c'est tout, a déclaré Cheika. J'aurais dû partir à ce moment-là parce que cette nomination montrait qu'ils n'avaient plus confiance en moi. » L'arrivée de Johnson avait été précipitée par les mauvais résultats des Wallabies en 2018 (quatre victoires seulement en treize tests).
« J'adorais le rugby australien, et je pensais pouvoir le faire (remporter la Coupe du monde 2019), assure l'ancien entraîneur du Stade Français. Je pensais pouvoir rassembler les joueurs, je ne voulais pas les laisser tomber, eux et les supporters. J'ai essayé de gérer la situation du mieux possible. Mais quand il y a des turbulences, tout le monde le ressent, et je n'avais pas besoin de ça. »