L'ÉQUIPE

Alexandre Roumat (au sujet de sa convocation en équipe de France) : « C'est très gratifiant »

Alexandre Roumat tente de disputer une touche toulousaine ce dimanche. (N. Luttiau/L'Équipe)
Alexandre Roumat tente de disputer une touche toulousaine ce dimanche. (N. Luttiau/L'Équipe)

Le troisième-ligne aile de Bordeaux-Bègles Alexandre Roumat a été appelé dans la liste des 42 joueurs français en stage à Nice pour préparer le premier match du Tournoi des Six Nations face à l'Angleterre (2 février).

ma liste
commenter
réagir

Alexandre Roumat a appris ça dans le vestiaire, juste après la défaite de son équipe à Toulouse (22-14). Ça, c'est sa convocation en équipe de France pour la deuxième semaine du stage à Nice, en remplacement du Lyonnais Dylan Cretin, touché à la cheville. « Comme je l'ai dit à mes camarades, j'ai un sentiment partagé, observe le flanker de Bordeaux-Bègles. Je suis déçu de la défaite et forcément très heureux et honoré d'avoir été appelé. Pour le moment je ne réalise pas encore. Je sais juste que demain (lundi), je rejoindrai le groupe à Nice avec Max Lucu (demi de mêlée de l'UBB). C'est un immense honneur. J'ai déjà eu la chance de faire toutes les équipes de France jeunes. Et là, je vais avoir les meilleurs joueurs français à mes côtés pour progresser. C'est très gratifiant. »

L'ÉQUIPE

« Je vais y aller sur la pointe des pieds »

Roumat, 22 ans, va rejoindre un groupe de 42 hyper rajeuni. « Il y a un élan nouveau, beaucoup de jeunes, dit-il. Perso, j'en connais pas mal parce que j'ai joué avec eux dans les sélections jeunes. » Le joueur s'apprête à intégrer la délégation tricolore à une semaine du premier match du Tournoi face à l'Angleterre. Mais il ne s'emballe pas. « Je n'y suis pas encore. Il y a des mecs qui ont été appelés avant moi. Je vais y aller sur la pointe des pieds et essayer de donner tout ce que je peux à l'entraînement pour montrer de quoi je suis capable. »

Roumat savait qu'il était suivi. Il avait même rencontré des membres de l'encadrement tricolore il y a quelques semaines. « Quand le sélectionneur ou les entraîneurs viennent te rencontrer, ça te pousse à faire encore plus d'efforts pour goûter à la sélection, confie-t-il. Je n'ai pas été pris dans la première liste, mais je suis jeune, je joue assez souvent le week-end, ça serait déplacé et un peu égoïste de ma part de dire que j'étais déçu. Ça me sourit aujourd'hui, on verra si ça se passe bien par la suite. »

Alexandre Roumat s'apprête à côtoyer l'équipe de France vingt-cinq ans après son père, Olivier, immense deuxième-ligne aux 62 sélections. « Je ne sais pas quoi répondre à ça, souffle-t-il, ému. Bien sûr que mon père est très fier. Comme à chaque fois que j'ai eu la chance de porter ces couleurs en sélections jeunes. Mais pour l'instant, je ne suis appelé qu'à un camp d'entraînement. On ne va pas s'enflammer. » Seul revers de la médaille, il ne pourra pas partir en vacances comme ses coéquipiers bordelais. Déçu ? « Non, je pense que peu de personnes le seraient à ma place. »

publié le 26 janvier 2020 à 20h37
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte