Pierre Budar, directeur de Citroën : «On sera mieux armés en 2020»

Le patron de Citroën Racing ne nie pas les difficultés. Mais il revendique un plan de deux ans. Avec Ogier toujours au volant.

Patron de Citroën Racing, Pierre Budar avoue que son équipe a «manqué d'organisation» et «couru après le temps une bonne partie de la saison». (P.Huit / Presse Sports / Pascal Huit-Images)
Patron de Citroën Racing, Pierre Budar avoue que son équipe a «manqué d'organisation» et «couru après le temps une bonne partie de la saison». (P.Huit / Presse Sports / Pascal Huit-Images)
Patron de Citroën Racing, Pierre Budar avoue que son équipe a «manqué d'organisation» et «couru après le temps une bonne partie de la saison». (P.Huit / Presse Sports / Pascal Huit-Images)

Pierre Budar, directeur de Citroën : «On sera mieux armés en 2020»

Le patron de Citroën Racing ne nie pas les difficultés. Mais il revendique un plan de deux ans. Avec Ogier toujours au volant.

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«Citroën nous avait habitués à enfiler couronnes et victoires mondiales. On en est loin alors que vous annonciez viser un titre cette année...

On a quand même gagné trois rallyes (Monte-Carlo, Mexique et Turquie) et fait onze podiums dans une saison très disputée et à la concurrence affûtée. On a commencé avec quelques atouts et quelques manques. N'oublions pas que nous avions deux équipages nouveaux (Ogier-Ingrassia et Lappi-Ferm), ce qui demande toujours un temps de réponse. On a aussi beaucoup renouvelé les personnes dans notre équipe d'exploitation et ça continue (avec le départ de l'ingénieur de la voiture de Lappi). On alimente les autres équipes, ça doit vouloir dire qu'on est une bonne école de formation...

Vous étiez dans le coup en début de saison et puis petit à petit - ça c'est beaucoup vu en Corse ou en Allemagne -, vous avez perdu pied...

On ne peut pas nier qu'on a traversé des moments difficiles. On a une équipe technique jeune, qui manquait d'expérience et d'historique, aussi bonne soit-elle. Les pilotes nous avaient bien indiqué les pistes de travail mais les essais sont limités. On a manqué de temps et d'organisation. On a couru après le temps une bonne partie de la saison. Et des faits de course sont venus s'ajouter.

On peut en imputer certains à Sébastien Ogier (tanké dans un mur de neige en Suède, touchette rédhibitoire sur une pierre en Sardaigne), d'autres plus à l'équipe, comme la durite qui a mis fin à ses ultimes espoirs en Catalogne...

Oui, en Catalogne on n'était pas dans un souci de haute technologie. C'était un tuyau hydraulique abîmé, et comme c'était dans une gaine, la voiture est partie sans qu'on s'en rende compte. Ce serait trop simple de ne parler que de malchance. Ce genre d'aléa doit disparaître et, bien sûr, on a remis en cause certaines approches. Le diable est dans les détails.

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