L'ÉQUIPE

Rallye de Turquie : Sébastien Ogier et Esapekka Lappi au coude à coude

Sébastien Ogier (Citroën) a pris la tête lors de la 12e spéciale. (Pascal Huit/Presse Sports)
Sébastien Ogier (Citroën) a pris la tête lors de la 12e spéciale. (Pascal Huit/Presse Sports)

Au terme de la journée de samedi, Sébastien Ogier (Citroën) devance son coéquipier Esapekka Lappi de deux dixièmes. Le leader du Championnat Ott Tänak (Toyota) a abandonné dans la matinée.

ma liste
commenter
réagir

ES13 Kizlan 2 (13,3 km)

L'ÉQUIPE

Après une journée marquée par l'abandon d'Ott Tänak, leader du Championnat, et la sortie de route de Thierry Neuville, les Citroën ont gardé le contrôle. La bonne opération est à mettre au crédit de Sébastien Ogier qui reprend la tête pour deux dixièmes à Esapekka Lappi, vainqueur de la 13e spéciale. « Honnêtement, la journée a été parfaite. Aucun problème, un bon rythme et nos adversaires ont eu des soucis, s'est réjoui le Français. Le feeling est bien meilleur qu'il y a trois semaines... » En bon coéquipier, le Finlandais était animé du même feeling : « Je n'en ai pas grand-chose à faire de ne pas être premier. Je sais parfaitement ce qui se serait passé dans le cas contraire. Seb a besoin de ces points et je vais essayer de le soutenir jusqu'à l'arrivée. »

ES12 Datça 2 (8,75 km)

Sébastien Ogier a opté « pour la prudence » et ç'a payé. Auteur du quatrième temps de la spéciale remportée par Thierry Neuville, le Français a pris la tête du général et devance désormais de 4''7 son coéquipier Esapekka Lappi. Le Finlandais a commis une petite faute dans une épingle en descente qui lui a coûté environ sept secondes sur son rival. « Dans la descente, j'ai calé dans une épingle, plus rien ne fonctionnait. Il a fallu attendre quelques secondes pour repartir. Mais bon, ça va », a expliqué Esapekka Lappi.

L'ÉQUIPE

ES11 Yesilbelde 2 (33 km)

Déjà auteur du meilleur temps de la spéciale de Yesilbelde samedi matin, Sébastien Ogier a récidivé dans l'après-midi. Au général, le Français revient à 2''2 de Esapekka Lappi, toujours leader. Sur ce parcours assez cassant, avec la chaleur (35 degrés) et la poussière, les pneus souffrent. « C'était horrible vers la fin. Est-ce que mes pneus ont surchauffé où ils sont slicks ?, s'est interrogé le Finlandais. Ok, heureusement on a deux roues de secours. » Ce que corrobore son coéquipier français chez Citroën : « Deux roues de secours, c'était obligatoire cet après-midi. On a deux slicks à l'avant. »

ES10 Kizlan (13,15 km)

Après deux spéciales très mouvementées (abandon de Tänak et sortie de route de Neuville), la dernière spéciale de la matinée a encore montré la force du trio Mikkelsen, Lappi - qui a empoché la spéciale devant Neuville - et Ogier. Malgré un calage dans la première spéciale de la journée, Andreas Mikkelsen est le seul pilote à suivre le rythme des Citroën. Avec des pneus très usés, le Français a perdu du temps (7''8) sur son coéquipier et pointe désormais à dix secondes du Finlandais au général. « C'était un peu limite avec ce choix de pneus. Ils sont morts maintenant », a déclaré Sébastien Ogier.

ES9 Datça (8,75 km)

La spéciale a été marquée par l'abandon d'Ott Tänak. Le leader du Championnat et vainqueur de quatre des cinq derniers rallyes s'est retrouvé à l'arrêt sur la liaison. « Tout allait bien sur la liaison, on sortait d'un refueling cinq kilomètres plus tôt, où la voiture a démarré sans problème. Et là, sur la liaison, elle s'est mise en mode sécurité et plus rien ne fonctionnait, a constaté l'Estonien. C'est sûrement un problème électrique. » En revanche, tout va bien pour les Citroën. Esapekka Lappi, deuxième de la spéciale derrière Andreas Mikkelsen, a repris un seconde à Sébastien Ogier. « J'ai des meilleurs pneus que Seb (Ogier), a expliqué le Finlandais. C'est juste ça, mais Andreas (Mikkelsen) semble être en bonne forme aussi. »

ES8 Yesilbelde (33 km)

Sébastien Ogier (Citroën) a frappé fort d'entrée samedi en remportant la 8e spéciale, très poussiéreuse, avec plus de seize secondes d'avance (16''7) sur son coéquipier Esapekka Lappi. « C'est ok, Seb a fait un temps de folie, a commenté le Finlandais qui ne possède plus qu'une seconde d'avance au général sur le Français. Je ne pouvais pas faire le même choix que lui, je ne sais pas gérer les pneus aussi bien. » Le grand perdant de cette spéciale est Thierry Neuville (Hyundai), parti à la faute et qui a concédé plus de quatre minutes (4'38''). « J'étais très lent dans un virage gauche, a déploré le Belge qui rétrograde au 9e rang au général. Il y avait beaucoup de poussière, je ne voyais rien et j'ai tapé une pierre qui m'a mis dehors. »

publié le 14 septembre 2019 à 15h16 mis à jour le 14 septembre 2019 à 16h02
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte