Huit cents mètres à courir c'est long, mais ça l'est beaucoup moins quand on sait qu'on va décrocher un deuxième titre de champion du monde. Royal sur l'ensemble du laser-run (enchaînement de 4 tirs sur un parcours de 800 m, soit 3 200 m de course), Valentin Belaud en a bien profité une fois toutes les cibles allumées, se permettant un poing rageur vers le public, façon Martin Fourcade, avant de filer vers une arrivée comme il a dû en rêver tant de nuits. Un rêve qui pouvait pourtant paraître très loin il y a encore quatre mois quand, éliminé en qualifications de la Coupe du monde de Szekesfehervar (Hongrie, les 2 et 3 mai), il n'avait pas été sélectionné pour la finale mondiale de Tokyo (28-29 juin). Deux mois hors circuit qui finalement lui ont fait le plus grand bien. « Il s'est entraîné très fort malgré une grosse déception en Coupe du monde, où le travail n'avait pas payé, retrace Sébastien Deleigne, son entraîneur. Mais il a su se remettre en question, se mettre dans la difficulté. Aujourd'hui (samedi) il m'a impressionné. Quand il arrive avec cette sérénité, il est capable de tout. »
Mondiaux : c'était la Saint-Valentin (Belaud)
Champion du monde en 2016, le Français a décroché une deuxième étoile samedi à Budapest, après plusieurs saisons compliquées liées à des choix de carrière.
Le Français a décroché une deuxième étoile samedi à Budapest. (T.Kovacs/AP)
Mondiaux : c'était la Saint-Valentin (Belaud)
Champion du monde en 2016, le Français a décroché une deuxième étoile samedi à Budapest, après plusieurs saisons compliquées liées à des choix de carrière.
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