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Philippe Lucas trouve refuge au camping

Ce n'est pas la première fois que Philippe Lucas trouve refuge à Port-Grimaud (ici en 2014). (P. Gherdoussi/L'Équipe)
Ce n'est pas la première fois que Philippe Lucas trouve refuge à Port-Grimaud (ici en 2014). (P. Gherdoussi/L'Équipe)

Leur bassin de Montpellier étant en cours de vidange, Philippe Lucas et son groupe vont s'entraîner dans la piscine du domaine des Naïades, à Port-Grimaud (Var). Un camping où le coach a ses habitudes.

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C'était la mauvaise surprise du déconfinement. De retour en début de semaine à Montpellier avec tous ses nageurs, Philippe Lucas avait appris que leur bassin d'entraînement en extérieur dans le quartier de La Paillade était en vidange ! Ce qui voulait dire qu'il lui faudrait attendre quinze jours pour pouvoir à nouveau plonger alors même que les groupes de haut niveau avaient l'autorisation de reprendre le collier.

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Après quelques jours de recherche, Lucas a trouvé un point de chute. À partir de ce samedi et jusqu'au 13 juin, son groupe (Marc-Antoine Olivier, David Aubry, Damien Joly...) et celui de Xavier Idoux (hébergé à l'Insep) vont s'entraîner... au camping, plus précisément au domaine des Naïades à Port-Grimaud (Var). Un endroit que l'ancien mentor de Laure Manaudou connaît bien puisqu'il y a déjà souvent posé ses bagages, en particulier en 2014 avec l'Italienne Federica Pellegrini.

Des conditions très strictes

Cette fois-ci, les conditions vont être très strictes pour ce stage de reprise eau libre-demi-fond. Toujours fermé au public, l'établissement, dont les propriétaires sont amis avec Lucas, ne va accueillir que les deux groupes, soit une quinzaine de nageurs. Ceux-ci seront hébergés dans des bungalows où ils prépareront leurs repas.

Un règlement sanitaire a été rédigé. Hors de l'eau d'abord : prise de température individuelle le matin, port du masque à l'extérieur du logement, lavage des mains avant et après le repas, douche avant entraînement et respect des distances entre deux personnes. Dans l'eau ensuite : un groupe à la fois par séance, pas plus de deux nageurs par ligne d'eau, départ des séries en décalé, bouteille d'eau personnelle, aucun équipement mutualisé. Beaucoup de contraintes donc mais les nageurs étaient tellement en manque qu'ils sont évidemment prêts à s'y plier sans rechigner.

publié le 15 mai 2020 à 15h54
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