La Fédération de boxe anglaise l'a finalement emporté. Aux oubliettes (pour le moment) la Fédération de lutte, celle du karaté, du FFKMDA (Fédération française de kick boxing, muay haï et disciplines associées), celle de boxe française et la FSGT (Fédération sportive et gymnique du travail).
La logique sportive, « amicale » et budgétaire a prévalu. Aux dires des acteurs français du MMA, deux Fédérations sortaient du lot : lutte et boxe anglaise. La première pour deux raisons. 1) Elle a toujours été bienveillante vis à vis du MMA, cherchant des rapprochements avec la structure en place, la CFMMA ; 2) les règles du MMA favorisent la lutte chez les amateurs.
Rôle pionnier de la Fédération de boxe dans l'acceptation du MMA
De même, chez les professionnels, les lutteurs ont pris le « pouvoir » et, sans un sérieux bagage de lutte, une carrière au plus haut niveau paraît illusoire. La réalité d'un combat dans l'octogone aujourd'hui, et la prédominance de la lutte aux États-Unis et dans l'esprit des juges de la plus grande organisation de MMA (l'UFC, américaine), favorisent les lutteurs.
Beaucoup d'acteurs du MMA français plaidaient donc pour la Fédé de lutte. Mais reconnaissaient également un rôle pionner de la boxe dans l'acceptation du MMA. À leurs yeux, elles étaient les deux Fédérations les plus légitimes pour héberger le MMA, car elles lui ont toujours tendu la main, depuis l'origine. La Fédération de lutte a dû se faire une raison (alors que c'est elle qui a raflé la mise en Polynésie).