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France Télévisions ouvre une enquête à la suite des révélations de Clémentine Sarlat

France Télévisions diligente une enquête après les déclarations de Clémentine Sarlat dans «L'Équipe» ce samedi. (N. Luttiau/L'Équipe)
France Télévisions diligente une enquête après les déclarations de Clémentine Sarlat dans «L'Équipe» ce samedi. (N. Luttiau/L'Équipe)

À la suite de l'interview de Clémentine Sarlat dans «L'Équipe» ce samedi, dans laquelle la journaliste évoque son passé douloureux à France Télévisions entraînant son départ en 2018, le groupe a réagi par communiqué.

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France Télévisions ouvre une enquête. Ce samedi, après la publication dans L'Équipe d'un témoignage de Clémentine Sarlat expliquant les formes de harcèlement moral entraînant son départ du service des sports à l'été 2018, le groupe audiovisuel public a réagi dans la journée.

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« La direction de France Télévisions a pris connaissance de l'entretien accordé par Clémentine Sarlat à L'Équipe, ce samedi 4 avril. Conformément au principe de tolérance zéro appliqué avec rigueur dans l'entreprise, une enquête est diligentée pour faire la lumière sur les faits évoqués », indique le communiqué.

Parmi ces faits, le retour de congés maternité de la journaliste en 2018 : « En mai 2017, avant mon congé maternité, la direction des sports m'annonce que je vais coprésenter Stade 2 avec Matthieu Lartot. En réalité, c'était de la com'. Il fallait juste annoncer une présentatrice. Lorsque je reviens, en janvier 2018, on me dit : "À cause des lumières et des caméras, tu ne pourras pas être à côté de Matthieu." Je n'étais plus coprésentatrice. Quand j'ai demandé une augmentation, on m'a répondu : "Rends-toi d'abord indispensable !" Matthieu l'a eue, normal ! Mais pourquoi pas moi ? Puis on m'a mise en RTT sur mes jours de télétravail demandés pour m'occuper plus facilement de mon bébé, ça a été la goutte d'eau. »

« Une ligne directe a été mise en place dès 2018 pour recueillir la parole de toutes les personnes se sentant victimes de harcèlement ou de discrimination. Chaque cas rapporté est suivi et traité avec attention », réagit la direction de France Télévisions qui ajoute être « engagée dans une politique d'exemplarité et de zéro tolérance envers le harcèlement sous toutes ses formes ».

publié le 4 avril 2020 à 15h32 mis à jour le 5 avril 2020 à 09h39
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