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Paris 2024

Des athlètes français et belges vont cohabiter pendant les JO de Paris 2024

Des athlètes français et belges vont cohabiter pendant les JO de Paris 2024 (S. Mantey/L'Équipe)
Des athlètes français et belges vont cohabiter pendant les JO de Paris 2024 (S. Mantey/L'Équipe)

Une partie des athlètes français qui logeront au village olympique vont partager un de leurs trois immeubles avec la délégation belge, dont le comité olympique a accepté la proposition de cohabitation de Paris 2024.

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La France a été au plus près de sa frontière nordiste pour dénicher ses colocataires au sein du village olympique de Saint-Denis, où les Bleus occuperont trois bâtiments, dont un partiellement. Selon nos informations et celles du quotidien Le Soir, les athlètes français partageront ce troisième immeuble avec leurs homologues belges.

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Le « Team Belgium », dont la délégation finale sera connue le 8 juillet, enverra entre 150 et 165 athlètes aux Jeux de Paris. « Le COJOP a invité les comités nationaux olympiques il y a quelques mois pour visiter le village et on nous a proposé d'être dans le même bâtiment que la France, ce que nous avons accepté, confirme Matthias Van Baelen, le porte-parole du Comité olympique et interfédéral belge (COIB). La taille de notre délégation correspondait bien à l'espace qui était encore libre dans ce grand Tetris qu'est le placement des diverses délégations dans le village. »

Une langue bien souvent commune

Mercredi après-midi, lors du grand raout du « J-100 » au Grand Palais Éphémère, au coeur de Paris, André-Pierre Goubert, le directeur du pôle olympique et du sport de haut niveau au CNOSF, avait été quelque peu cachottier sur le sujet. Il avait simplement glissé que le troisième bâtiment en question serait « partagé avec une autre nation européenne ». La rumeur désignait la délégation de Monaco, qui est souvent voisine, d'ordinaire, de celle de la France. Mais elle est trop réduite pour remplir le demi-bâtiment que les athlètes français n'occuperont pas.

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Candidate heureuse, la Belgique y a vu un emplacement parfait, secteur Étoile, à proximité des espaces de restauration et du hub des transports, sachant que les 82 bâtiments, de huit à dix étages, du T2 au T6, ne sont pas tous aussi bien lotis. La France mise sur 563 athlètes, dont les trois quarts séjourneront au village (les triathlètes et les cavaliers, par exemple, ont préféré leur propre solution).

Les deux délégations, outre une langue bien souvent commune, partagent en outre de belles ambitions, ce qui ne peut qu'initier un climat favorable à la performance. On sait que la France vise le top 5 des médailles. La Belgique, un peu moins vaste, lorgne sur son total historique (en dehors des très particuliers Jeux d'Anvers, en 1920), avec dix à onze médailles, emmenée par ses enthousiasmants Red Lions du hockey sur gazon, champions olympiques en titre, par l'heptathlète Nafissatou Thiam, et par l'impitoyable trio de cyclistes, Remco Evenepoel, Wout Van Aert et, chez les femmes, Lotte Kopecky.

Certains Français, n'ont pas attendu pour faire ce rapprochement quasi naturel, comme le demi-fondeur Hugo Hay qui s'entraîne en Belgique, où le « sorcier » du 4 x 400 m, Jacky Borlée, qui fait parfois appel au regard de son homologue français Guy Ontanon, le coach actuel de Jimmy Vicaut.

publié le 18 avril 2024 à 15h40 mis à jour le 18 avril 2024 à 15h46
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