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NHL : Pierre-Édouard Bellemare a une rue à son nom à Las Vegas

Pierre-Édouard Bellemare a vécu une expérience incroyable à Las Vegas, qui avait atteint en 2018 la finale des play-offs pour la première saison de son histoire en NHL. (K. Lee/USA Today Sports / Presse Sports)
Pierre-Édouard Bellemare a vécu une expérience incroyable à Las Vegas, qui avait atteint en 2018 la finale des play-offs pour la première saison de son histoire en NHL. (K. Lee/USA Today Sports / Presse Sports)

L'attaquant français, qui évolue désormais au Colorado Avalanche, a découvert qu'il avait été honoré par son ancienne ville après son passage mémorable chez les Golden Knights.

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Pierre-Édouard Bellemare poursuit sa carrière en NHL au Colorado Avalanche, qui l'a recruté l'été dernier pour deux ans et un salaire annuel de 1,8 M$. Mais l'attaquant de l'équipe de France (34 ans) a toujours sa place à Las Vegas, où il a passé deux saisons mémorables de 2017 à 2019. Ou plus exactement sa rue, comme il le raconte dans une interview à France TV Sport.

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Il l'a découvert tout récemment lorsque sa femme et lui ont décidé de poursuivre leur confinement à « Sin City » avec leurs deux enfants : il y a une « rue Pierre-Edouard » dans un quartier du nord de la ville où un promoteur immobilier a baptisé vingt-deux artères au nom des joueurs des Vegas Golden Knights de la saison 2017-2018. Ceux qui avaient réussi un exploit sensationnel en menant leur franchise en finale des play-offs, pour la première saison de son histoire en NHL.

« Ils auraient pu prendre mon nom plutôt que mes deux prénoms, s'amuse l'attaquant. C'est incroyable. D'habitude, le nom des rues est attribué à des personnes qui ont fait des trucs pour l'humanité, celles qui trouvent des vaccins par exemple. Nous, on a juste joué au hockey. »

« Ca fait un joli bout de chemin pour un enfant du 9-3

Pierre-Édouard Bellemare, dans une interview à France TV Sport

Objectif Jeux Olympiques pour Bellemare

Dans son échange avec le journaliste Laurent Bellet, le vétéran revient également sur le très long chemin qui l'a mené de son enfance à Pantin, en Seine-Saint-Denis, jusqu'à la grande Ligue nord-américaine, le rêve de tout hockeyeur. Il n'y est parvenu qu'à vingt-neuf ans, un cas rarissime, après avoir bataillé huit saisons pour s'imposer dans le puissant Championnat de Suède. « C'est sûr, ça fait un joli bout de chemin pour un enfant du 9-3, confie-t-il. Je me souviens, je partais avec ma crosse de Saint-Ouen pour Saint-Maur avant d'arriver à Viry-Châtillon pour m'entraîner. Trois heures de métro avec, parfois, des contrôles d'identité et des policiers qui me demandaient pourquoi j'avais une arme en regardant ma crosse. »

Mais il lui reste une grande oeuvre à accomplir, cette fois sous le maillot de l'équipe de France. « Moi, mon rêve, ce n'était pas la NHL mais les Jeux Olympiques, rappelle-t-il. Je suis super motivé pour le tournoi de qualification olympique (contre la Lettonie, l'Italie et la Hongrie, en août 2021 à Riga). [...] Si on retrouve nos vertus, si vingt mecs bloquent tous les shoots, si on est solidaires, on va gagner et se qualifier pour Pékin, point barre. »

publié le 20 mai 2020 à 23h01
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