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Tests de grossesse : par une lettre ouverte, six joueuses nantaises remettent en cause la version donnée par leurs coéquipières

Via l'Association des joueurs et joueuses professionnels de handball, plusieurs Nantaises ont publié une lettre ouverte dimanche, dans laquelle elles disent ne pas avoir été informées qu'elles passaient des tests de grossesse, contrairement à ce que certaines de leurs coéquipières avaient déclaré vendredi.

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L'Association des joueurs et joueuses professionnels de handball (AJPH) avait révélé vendredi que des tests de grossesse avaient été effectués illégalement sur des joueuses du Nantes AHB, une équipe de la Ligue Butagaz Énergie. Mais, quelques heures plus tard, Arnaud Ponroy, le président du club, avait déclaré que les joueuses avaient été consentantes.

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Dans une conférence de presse, qui s'était également tenue vendredi, des joueuses nantaises avaient ensuite confié qu'elles avaient conscience de passer un test de grossesse, parmi la batterie d'examens prescrite par le médecin du club, et qu'elles soutenaient ce dernier.

Mais samedi, Beatriz Escribano, la joueuse espagnole du NAHB, avait laissé entendre que cette déclaration n'était pas si unanime. Et dimanche, six joueuses de l'effectif professionnel du club nantais, qui ont gardé l'anonymat, ont publié une lettre ouverte, via l'AJPH.

«Nous aurions simplement voulu être informées au préalable et avoir pu donner notre consentement»

Six joueuses du NAHB via un communiqué

Il y est dit notamment que « la moitié de l'équipe a délibérément refusé d'assister à la conférence de presse du club (vendredi), par désaccord avec la version qui allait être exposée, et que d'autres joueuses présentes à la conférence n'étaient pas non plus en accord avec celle-ci ».

« Nous souhaitons seulement dire que nous, signataires de cette lettre ouverte, n'avons pas été spécifiquement informées que les bilans biologiques que nous sommes allées faire, comprenaient un test de grossesse sanguin, précisent les joueuses nantaises. Ce n'est pas notre rôle de savoir si c'est illégal ou non, mais nous aurions simplement voulu être informées au préalable et avoir pu donner notre consentement. »

Les Nantaises signataires de cette lettre ont de nouveau apporté un soutien au médecin du club : « Nous ne souhaitons pas non plus (qu'il) perde son travail ».

publié le 16 février 2020 à 13h16
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