Dans un communiqué commun, publié mardi, la Fédération française (FFHB) et la Ligue féminine (LFH) ont pris de nouvelles décisions, à la suite de la révélation des tests de grossesse subis par des joueuses du Nantes AHB.
Les deux instances ont déclaré avoir pris « acte des incompréhensions exprimées par les joueuses quant à l'information reçue de la part du médecin du club au sujet des tests prescrits en début de saison ». Dans un premier temps, des joueuses nantaises avaient soutenu leur club, puis certaines, via une lettre ouverte, avaient exprimé leur désaccord.
La FFHB et la LFH ont rappelé que « les éléments du bilan biologique imposé par la réglementation de la Ligue en début de saison se limitent strictement aux dosages NFS (numération des globules sanguins), des réticulocytes, du fer et de la vitamine D. Les règlements de la LFH et de la Fédération ne prévoient ni dosage sanguin de l'hormone Béta HCG ni test de grossesse urinaire ; de tels tests n'ont jamais été prévus et ne le seront jamais ».
La commission médicale de la LFH s'est réunie lundi avec Nodjialem Myaro, la présidente de l'instance. Il en est ressorti que « chaque médecin (de club) (a été) invité à établir distinctement : d'une part, une ordonnance correspondant aux examens prévus par la réglementation de la LFH au titre du bilan biologique obligatoire minimum [...] D'autre part, une autre ordonnance correspondant aux éventuels examens complémentaires envisagés par le médecin à l'issue de son examen clinique sollicité par le médecin sous sa seule responsabilité. »