Le soutien des joueuses du Nantes AHB à leur club, accusé d'avoir procédé à des tests de grossesse sans leur consentement, ne semble pas si unanime. Vendredi, plusieurs d'entre elles s'étaient présentées en conférence de presse pour souligner notamment qu'il n'y avait eu aucune violation du secret médical. « L'ordonnance nous a été remise en main propre. Ça n'a donc pas été fait, comme on a pu le lire dans la presse, de manière insidieuse, ça n'a pas été caché », déclarait notamment l'internationale Camille Ayglon.
L'affaire est sans doute loin d'être close
Mais certaines joueuses majeures étaient absentes, dont la demi-centre espagnole Beatriz Escribano. Samedi, comme l'indique Ouest-France, cette dernière a publié sur le réseau social Instagram une citation de Gandhi en espagnol laissant entendre son désaccord avec la version de ses coéquipières : « Mieux vaut être vaincu en disant la vérité que triompher par le mensonge. »
Il semble que deux discours s'opposent au sein du groupe par rapport à cette affaire. Il est évidemment possible que certaines joueuses, en froid avec leurs dirigeants, cherchent à jeter de l'huile sur le feu. Mais la parole de celles qui dédouanent le club est-elle totalement libre ? Car il s'agit de leur employeur et, pour certaines d'entre elles, également l'employeur de leur mari. L'affaire est sans doute loin d'être close.