« Que pensez-vous de ce match, qui semblait facile pour Paris, mais s'est avéré très engagé ? Engagé, c'est l'ingrédient majeur de nos derniers matches depuis la trêve internationale. D'un côté on a maîtrisé le match, de l'autre on a eu un temps faible, ce qui nous arrive assez régulièrement. On aurait pu gérer encore mieux. Si ça arrive à toutes les équipes, notre temps faible en milieu de deuxième période aurait pu faire mal (les Parisiens, qui menaient de sept buts, ont vu Elverum revenir à trois longueurs). Mais on a su rester concentrés et renverser la vapeur après un temps mort qui nous a fait du bien. Il faut continuer à monter en rythme, trouver un seuil minimum pour toujours avoir le contrôle sur nos matches, surtout en prévision des matches plus difficiles. Rester sereins, lucides, et surtout maîtres de notre jeu.
Que vous a dit Raul Gonzales lors de ce temps mort ?
Ce qu'on a vu à la vidéo depuis le match contre Créteil. On savait qu'Elverum défendait avec beaucoup d'intensité, de panache, sur chaque attaque on savait que ça allait fermer fort. C'était à nous de continuer à attaquer, de ne pas avoir peur de mettre la tête, mais aussi d'avoir la lucidité de bien lâcher les ballons. On est revenus, et avec une petite montée en puissance en défense qui nous a bien aidés.
« Le plus important est d'être là sur des phases finales »
La deuxième place du groupe est importante ?
Elle est très importante, ça nous permet, si on va jusque-là, de recevoir en quart de finale retour, en comme on l'a vu l'année dernière ça peut être un élément clé. Ça montrerait qu'on a fait un bon chemin dans ce groupe, alors que Barcelone a bien mérité sa première place. On est dans les clous, on fait notre bout de chemin, même s'il y a des défaites c'est normal, tous les clubs perdent. Le plus important est d'être là sur des phases finales. »