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Luc Abalo : « Je ne pouvais pas m'arrêter en juin »

Dans l'attente de retrouver les Bleus qui lui sont si chers, Luc Abalo s'offre un dernier challenge en Norvège. (E. Garnier/L'Équipe)
Dans l'attente de retrouver les Bleus qui lui sont si chers, Luc Abalo s'offre un dernier challenge en Norvège. (E. Garnier/L'Équipe)

L'ailier droit du PSG, qui s'est finalement engagé pour un an avec le club norvégien d'Elverum, explique les raisons de son choix.

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« Qu'est-ce qui vous a poussé à vous engager pour une saison avec Elverum ?
Pour ne rien vous cacher, cela s'est surtout joué entre le fait d'arrêter ma carrière ou de la continuer... (il se marre). Ces dernières semaines, j'ai laissé mon agent faire son travail. Lorsqu'il m'a fait part de la proposition d'Elverum, je me suis entretenu avec l'entraîneur (Michael Apelgren) et le directeur sportif. J'ai très vite été charmé par leur motivation et leur engouement à me faire signer chez eux. Je connaissais aussi l'équipe, que nous avions rencontrée cette saison en Ligue des champions (victoire 25-22 du PSG à Lillehammer, devant une affluence record de 12 377 personnes). J'ai également reçu une proposition intéressante du Dinamo Bucarest. Mais la Norvège est un pays qui m'attirait un peu plus. Cette nouveauté peut me faire pousser des ailes.

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« Le plus important dans l'idée de poursuivre cette histoire, c'est pour moi l'équipe de France »

En club comme en équipe de France ?
C'est clair. S'il me tenait à coeur aussi de continuer, c'est qu'il y a plein d'échéances la saison prochaine et que je me dois de les jouer. Je ne pouvais pas m'arrêter là en juin. Le plus important dans l'idée de poursuivre cette histoire, c'est pour moi l'équipe de France. Avec le PSG, nous avons remporté sept fois le Championnat en huit saisons. Ne pas être allé au bout de celle-ci n'est pas grave en soi. En revanche, je croyais vraiment à nos chances en Ligue des champions. Il aurait fallu aller chercher des équipes comme Barcelone ou Veszprem, mais c'était faisable sur un Final Four. Tant pis.

Lundi prochain, la section hand du PSG reprend l'entraînement physique. L'occasion de saluer une dernière fois vos partenaires... 
Oui, je suis content de pouvoir à nouveau croiser tout le monde, de prendre des nouvelles de gens pour qui j'avais beaucoup d'affection. De discuter, de sourire... Je les aime et ce sera toujours le cas. Même si je n'envoie pas des messages tous les jours, je reste toujours en contact avec mes anciens coéquipiers. C'est donc important pour moi d'aller à Coubertin et de passer ces derniers moments ensemble. »

publié le 29 mai 2020 à 14h45 mis à jour le 29 mai 2020 à 14h46
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