Sevré d'affiches européennes depuis presque trois mois, le public de Coubertin retrouve samedi après-midi (17h15) le parfum de la Ligue des champions, où le Paris Saint-Germain accueille à guichets fermés les champions norvégiens d'Elverum. Il n'a pas échappé aux hommes de Raul Gonzalez que la défaite de Szeged, mercredi soir à Flensburg (26-34), facilite grandement leurs affaires dans la quête de la deuxième place du groupe.
Si Paris pointe encore à deux points derrière les Hongrois au classement (18 unités contre 20), un succès lui suffit à repasser devant à la faveur de la différence de buts particulière (victoire 30-25 à l'aller, défaite 32-29 dimanche en Hongrie). « Face à nous, Szeged a fait le match de sa vie, rappelle le gardien Vincent Gérard. On savait très bien qu'il pouvait chuter trois jours plus tard en Allemagne. »
Désormais, l'équation est simple pour les Parisiens, vainqueurs 25-22 au match aller en Norvège. En cas de victoire face aux deux derniers de la poule, Elverum (7e) samedi puis Zagreb (8e) le 1er mars, ils sont assurés de terminer deuxièmes derrière l'intouchable Barcelone. En huitièmes de finale, le champion de France serait alors opposé au vainqueur du barrage entre deux formations des poules basses qui se dispute également ce week-end, entre le Dinamo Bucarest et le Sporting Portugal coaché par Thierry Anti.