Une semaine après sa défaite à Szeged (29-32), Paris a repris son bien. En s'imposant face aux Norvégiens d'Elverum, terriblement accrocheurs mais derrière tout le match (31-25), les Parisiens ont fait ce qu'il fallait pour remonter à la deuxième place de leur groupe à la place des Hongrois, battus mercredi à Flensburg (26-34).
Après leur victoire face à Créteil mercredi, les Parisiens retrouvaient leur salle en Ligue des champions. Un Coubertin quasi au complet avec une ambiance des grands rendez-vous (3 010 spectateurs, soit la deuxième affluence de la saison après PSG-Barcelone le 1er décembre), quelques fans d'Elverum répondant aux chants des infatigables Ultras du PSG.
Sagosen meilleur marqueur
Paris a su creuser l'écart dès le premier quart d'heure (10-6, 13e), pour atteindre la mi-temps avec quatre buts d'avance (17-13) et seulement deux tirs manqués sur la première période (17/19). Mikkel Hansen une nouvelle fois laissé au repos sur le banc, en raison de douleurs au bras, Sander Sagosen, comme mercredi face à Créteil, gonflait ses statistiques grâce aux penalties (7/7 à la pause, 8/10 au total, dont 2/2 à 7m).
Paris semblait parti pour dérouler son jeu en deuxième mi-temps, mais la ténacité de la jeune équipe d'Elverum, doublée d'un coup de mou des champions de France, a redonné du piquant à la rencontre (26-23, 49e), agaçant visiblement quelques joueurs parisiens.
« On aurait pu mieux gérer »
« D'un côté on a maîtrisé le match, de l'autre on a eu un temps faible, ce qui nous arrive assez régulièrement dans nos matches, regrettait l'arrière droit Nedim Remili. On savait qu'Elverum défendait avec beaucoup d'intensité, de panache, sur chaque attaque on savait que ça allait fermer fort. On aurait pu mieux gérer. Mais on a su revenir et une montée en puissance de la défense nous a bien aidés. »
Le PSG devra confirmer son rang dimanche prochain avec la réception de Zagreb (17 heures), et assurer définitivement cette deuxième place du groupe qui leur permettrait de rencontrer, en huitièmes de finale, le vainqueur de la double confrontation entre le Dinamo Bucarest et le Sporting Portugal.