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Ligue des champions (H) : le Paris-SG craque à Szeged

Après une éblouissante première période dans sa cage, Vincent Gérard n'a pu empêcher Szeged de prendre le dessus après la pause. (N. Luttiau/L'Équipe)
Après une éblouissante première période dans sa cage, Vincent Gérard n'a pu empêcher Szeged de prendre le dessus après la pause. (N. Luttiau/L'Équipe)

Après avoir compté six buts d'avance, le champion de France a cédé en seconde période, dimanche chez les redoutables Hongrois de Szeged (29-32), et tombe à la troisième place du groupe A.

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Le Paris-SG a concédé son premier revers de l'année 2020, dimanche dans le choc de la 12e journée de Ligue des champions à Szeged (32-29). Le champion de France semblait pourtant avoir le match en main, mais il a perdu le fil en cours de seconde période dans l'une des salles les plus hostiles du continent, où la formation hongroise a enchaîné un dix-huitième match sans défaite de rang en Ligue des champions.

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C'est un coup d'arrêt pour les Parisiens, qui restaient sur une série de huit victoires. Troisième du groupe A à deux points de son vainqueur du jour et à quatre de Barcelone, la formation de la capitale peut dire adieu à la première place, directement qualificative pour les quarts de finale.

La deuxième, qui offre l'avantage du terrain en cas de qualification pour les quarts de finale, reste en revanche accessible. Car Paris, qui dispose d'un calendrier plus favorable que Szeged, conserve l'avantage sur les Magyars à la différence de buts particulière grâce à sa nette victoire au match aller (30-25).

La déception était cependant forte chez les hommes de Raul Gonzalez, tant ils ont dominé les quarante premières minutes de la partie. Adossés à Vincent Gérard, éblouissant en première période (8 arrêts, 10 au total), ils s'étaient détachés après un premier quart d'heure en forme de bataille de rue (7-10, 20e, 15-18 à la pause). Si Nikola Karabatic était peu utilisé en attaque, Mikkel Hansen (7 buts) et Nedim Remili (6 buts) se chargeaient d'alimenter la marque et Paris semblait s'envoler après la pause (15-21, 35e).

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Les Parisiens comme paralysés

Mais l'expulsion définitive de Bodgan Radivojevic, l'ailier droit de Szeged, pour un penalty tiré dans le visage de Vincent Gérard (35e), a agi comme un coup de fouet sur ses coéquipiers, qui se sont soudain révoltés et ont inversé le cours du match. Les Hongrois ont verrouillé l'accès à leur but et, dans le sillage de l'intenable Joan Canellas (10 buts sur 12 tirs !), ont passé un terrible 7-1 en dix minutes à des Parisiens comme paralysés (25-24, 47e).

Nedim Remili et Sander Sagosen ont repoussé l'échéance (27-28, 52e ; 29-29, 57e), mais Szeged a fini par prendre le dessus sous les lancinants « Pick Szeged » de ses bouillants supporters. Dans les trois dernières minutes, Roland Mikler stoppait les tentatives de Sagosen puis de Kim Ekdahl du Rietz et Cañellas parachevait son festival en inscrivant les deux derniers buts de son équipe (32-29, 60e).

C'est un avertissement pour Paris, mais aussi pour l'ensemble des favoris : il faudra compter avec l'armada de Szeged dans la course au Final Four de Cologne.

publié le 16 février 2020 à 18h47 mis à jour le 16 février 2020 à 19h33
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