« Votre génération achève son aventure sur ce titre au Mondial juniors, votre quatrième chez les jeunes.
J'ai passé cinq ans de ma vie avec ces gars, ils m'ont apporté énormément de choses, ça restera gravé. C'est la famille, une bande de potes, hyper soudés. Finir sur une note comme celle-ci, c'est juste énorme. En fait, je ne réalise pas encore... On est des compétiteurs, on n'aime pas la défaite. L'an dernier après l'Euro en Slovénie (médaille d'argent chez les moins de 20 ans), on avait annoncé qu'on voulait revenir plus forts. Mais on n'est toujours pas rassasiés, on en veut plus.
Quelle saveur a ce trophée, pour vous qui en aviez déjà remporté plusieurs ?
L'an dernier, on ne l'avait pas soulevé, alors on ne se rappelait plus ce que ça faisait... Entendre les hymnes, avec nos proches qui nous avaient accompagnés dans les tribunes, ça donnait des frissons.
Avez-vous été stimulés par les succès de la génération précédente, celle de Ludovic Fabregas et Melvyn Richardson ?
Oui, bien sûr. Tout le monde parlait des 1996-1997 qui avaient remporté beaucoup de titres, et nous comparait à eux. Chacun vit sa propre histoire, mais on avait envie de montrer que l'on était aussi une génération en or, et on l'a prouvé.
En voyant une équipe de France de jeunes en or, on songe aux JO de Paris en 2024. Vous aussi ?
Évidemment que l'on y pense. Tout le monde a ça dans un coin de sa tête. On aime le hand, on aime l'équipe de France, ce n'est pas fini. On a tous pris de l'expérience, personne ne veut s'arrêter là. »