L'équipe de France, double championne du monde en titre, avait déjà son billet pour les demi-finales du Mondial germano-danois. Le seul enjeu mercredi face à la Croatie était de décrocher la première place de son groupe, tenue au coup d'envoi, par l'Allemagne. Mais les Bleus ont été battus (23-20) et terminent donc deuxièmes au classement. En demi-finale, vendredi à Hambourg, ils seront opposés au Danemark, vainqueur en soirée de la Suède (30-26) lors des dernières rencontres du tour principal.
Mercredi face aux Croates, qui étaient éliminés de la course aux demies, les Français avaient peut-être déjà la tête au dernier carré de la compétition. S'ils ont été efficaces en défense, ils ont en revanche péché en attaque, manquant de précision aux tirs et perdant de nombreux ballons. La Croatie a mené pendant la majeure partie de la première période (6-4, 8-6, 10-8). Juste avant la pause, Timothey N'Guessan et Melvyn Richardson ont permis à l'équipe de France de passer en tête (11-10). Mais le Croate Zlatko Horvat (six buts dont cinq en première période) a remis les deux équipes à égalité.
Des Croates plus déterminés
Au retour des vestiaires, elles sont restées au coude à coude lors des cinq premières minutes. Puis la Croatie a de nouveau pris ses distances (15-13, 39e), grâce à Igor Karacic et David Mandic. Et les Bleus ont perdu pied à moins d'un quart d'heure de la fin du match, encaissant coup sur coup trois buts de Vrankovic et Mandic (20-16, 50e). Melvyn Richardson et Valentin Porte ont toutefois donné ensuite un peu d'espoir aux Bleus. Mais la Croatie n'a pas lâché son avantage et a finalement quitté le Mondial avec une belle victoire.
« Les Croates ont mis l'engagement nécessaire pour gagner, a déclaré Didier Dinart, le sélectionneur de l'équipe de France, au micro de beIN Sports. Nous, on a été un cran en-dessous dans la détermination. C'est ce qui a fait la différence. On ne jouait pas grand chose, mais on n'a pas montré un beau visage. Le point positif, c'est que personne ne s'est blessé. Les joueurs vont se remobiliser, car nous n'avons plus le droit à l'erreur. »