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Béatrice Edwige, après l'élimination au Mondial : « On a loupé cette compétition »

Béatrice Edwige en discussions avec l'arbitre, vendredi, lors de France-Danemark. (S. Boué/L'Équipe)
Béatrice Edwige en discussions avec l'arbitre, vendredi, lors de France-Danemark. (S. Boué/L'Équipe)

A l'image de leur pivot, les joueuses de l'équipe de France, éliminées du Mondial dès le tour préliminaire, avouaient ne pas avoir évolué à leur niveau.

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Béatrice Edwige (pivot de l'équipe de France, éliminée du Mondial) : « Il y a beaucoup de déception. Je ne sais pas si c'est en défense ou pas, quand on a un match à moins de 20 buts marqués je ne pense pas. On a été en échec au tir. Leur gardienne a fait beaucoup d'arrêts, à partir de ce moment-là la messe est dite. Quand la gardienne d'en face est la joueuse du match il n'y a pas grand-chose d'autre à dire. On ne doit s'en vouloir qu'à nous-mêmes et se remettre au travail. On a loupé cette compétition. On n'a pas été bonnes et dans ce cas, il faut le dire. La seule qui a sauvé cette compétition, c'est Amandine (Leynaud), il n'y a que ça à dire. Il faut bien finir cette compétition, autant se dire que maintenant on se met en ordre de marche pour les Jeux Olympiques où là, par contre, il va falloir être prêtes à 200 %. »

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Amandine Leynaud (gardienne et capitaine de l'équipe de France) : « Je me sens un peu vidée, un peu triste, tous ces sentiments mélangés. On aurait pu gagner comme on a perdu. C'était un match, je pense, pas très agréable à regarder, pas très agréable à jouer. Et je suis simplement déçue. Les Danoises ont mis un faux rythme dès le départ, on est rentrées dans ce piège-là, Sandra Toft fait un match incroyable (15 arrêts). C'est pour ça que je dis qu'on aurait très bien pu le gagner. Il ne manquait rien dans notre groupe, dans la vie, tout ce qui se passe autour. On a essayé de faire jouer, aussi, certaines jeunes. Il fallait que certaines autres jeunes confirment. Il y avait le truc. On s'est accrochées jusqu'au bout, tout le monde y a cru à la fin, même vous, je suis sûre que vous vous êtes dit ''putain elles vont le faire''. Ça l'a pas fait, il y a des jours comme ça. Je ne sais pas si on peut passer à autre chose. Il faut finir la compétition, qu'on parle ensemble, qu'on arrive à reprendre du plaisir à jouer ce qui va être compliqué après ce genre de match. »

« L'atterrissage est très douloureux »

Allison Pineau, arrière de l'équipe de France

Allison Pineau (arrière de l'équipe de France) : « C'est difficile, c'est la première fois qu'on va jouer la Coupe du président (matches de classement). Ce (vendredi) soir, on ne méritait pas mieux. Pourtant, on s'est battues jusqu'au bout, on a essayé mais on a eu beaucoup trop d'échecs au tir dans ce match. Le match qu'on fait n'est pas dégueulasse mais il n'est pas non plus hyper costaud. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes, vraiment. Ce soir, je pense quand même que l'atterrissage est très douloureux. La différence par rapport à l'an dernier, c'est au niveau des performances individuelles. À l'Euro, on avait été très en réussite. Après, comment l'expliquer, je ne peux pas le dire de suite à chaud. Il va falloir finir la compétition proprement quand même, il est hors de question que les choses s'enlisent et qu'on finisse piètrement. Ensuite, il sera l'heure de faire un bilan. »

publié le 6 décembre 2019 à 17h21
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