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Ma vie sur le PGA Tour : Jon Rahm

Jon Rahm lors du Players Championship, qui s'est arrêté au premier tour. (USA TODAY USPW/Usa today sports)
Jon Rahm lors du Players Championship, qui s'est arrêté au premier tour. (USA TODAY USPW/Usa today sports)

Confiné dans sa résidence en Arizona, Jon Rahm est inquiet pour ses amis et pour sa famille qui vivent en Espagne et pour ce qui va se passer dans le reste du monde. Le n°2 mondial commence ce billet avec un message pour les jeunes en ces temps troublés.

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« Ce n'est pas le moment d'être égoïste. C'est très facile de penser que vous êtes jeune et que rien ne va vous arriver si vous attrapez le Covid-19. Mais nous devons penser à la société, à tous ceux qui sont autour de nous. Vous pouvez n'avoir aucun symptôme et quand même transmettre le virus. Et vous ne savez pas jusqu'où ça peut aller et qui peut être touché.

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Je suis arrivé très jeune dans le golf professionnel et j'ai dû apprendre très vite de mes erreurs. Il y a eu des moments où je n'ai pas donné le meilleur de moi-même, des moments difficiles où j'ai dû reculer de plusieurs pas pour me relancer. J'ai appris et je suis reparti pour arriver là où je suis maintenant.

Il y a des hauts et des bas tout le temps. Depuis tout petit, je vis avec le but de devenir numéro 1 mondial et de faire partie des meilleurs golfeurs du monde. Il y a des moments où vous ne doutez pas et d'autres fois où vous pensez que vous n'allez jamais y arriver. C'est comme ça. Vous devez continuer à vous battre et à avoir confiance en vous. »

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Labeur et valeurs

« Progressivement, vous vous habituez au fait que tout ce que l'on fait peut avoir des effets positifs ou négatifs. C'est à vous de vous adapter et de comprendre votre immense opportunité d'aider les gens. Et aussi de comprendre que beaucoup d'enfants vous considèrent comme leur joueur favori. Ainsi, vous pouvez, vous devez, leur transmettre les bonnes valeurs.

Pour commencer, que vous gagniez ou perdiez, faites-le toujours avec humilité. Vous ne me verrez jamais fâché après avoir perdu un tournoi. Le vainqueur a mieux joué que vous et mérite son succès, c'est la première chose. Au golf, l'intégrité tient également une grande place. À chaque fois que vous faites quelque chose de mal dans notre sport, vous devez vous appliquer une pénalité.

Vous apprenez également, comme pour tout dans la vie, que c'est un processus long pour lequel vous devez travailler dur. Vous devez suivre ce process pour vous améliorer en tant que personne et pour tout ce que vous entreprenez. Ce n'est pas une ascension continue. Il y a des bons moments, des mauvais, des très bons moments et des très mauvais. Avec de l'expérience et du travail, les bons deviennent encore meilleurs et les mauvais, un peu moins. »

Rêve vert

« Il y a environ un an, j'ai vécu un de ces "moins" mauvais moments quand j'ai fini 9e ex-aequo pour mon 3e Masters. En deux dimanches à Augusta, j'ai été près de la tête mais pas assez. Espérons que la prochaine fois, je joue bien les trois premiers jours pour que le dimanche, j'ai plus d'opportunités pour gagner le tournoi... et servir un bon steak au dîner des Champions comme l'ont fait [Seve] Ballesteros et [José-Maria] Olazabal.

J'ai également eu un de ces meilleurs moments, à cette période l'année dernière, lorsque j'ai gagné le Zurich Classic à La Nouvelle-Orléans en duo avec Ryan Palmer. On s'entend très bien avec Ryan, il y a une très bonne alchimie. Nos jeux sont similaires, on adore jouer en fade et c'était une semaine où nous avons très bien joué tous les deux.

Désormais, un an après et dans les circonstances actuelles, avec l'annulation du Zurich Classic et le report du Masters, la chose la plus importante est d'assumer notre responsabilité individuelle et de faire tout notre possible pour ne pas répandre le virus. Et si on doit rester à la maison, on reste à la maison. »

publié le 31 mars 2020 à 17h00
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