Vous avez remporté ce tournoi en play-off face à Grégory Havret. C'est un succès qui compte encore plus ?
Je suis vraiment ravi et je ne peux rien demander de plus. J'ai une petite pensée pour Greg qui a fait un super tournoi et qui méritait peut-être de le gagner. Mais c'est le golf. Bravo à lui, il joue vraiment très bien et il peut encore faire de très belles choses. De mon côté, j'ai tapé plein de bons coups et j'ai rentré de bons putts. Je suis très heureux d'avoir tenu comme ça sous pression.
Ce Training Tournament porte finalement bien son nom. C'était une bonne préparation avant la reprise du Tour ?
Complètement, c'était une bonne répétition. En plus, il y avait plein de public. On a eu une organisation au top et je voudrais remercier les trois golfs (Moliets, Hossegor et Seignosse) qui ont pu nous recevoir pour que le tournoi puisse avoir lieu. Sans eux, rien n'aurait été possible.
Ce tournoi va-t-il vous servir pour la suite de la saison ?
Forcément. Quand on gagne, on accumule de la confiance. Je vais aborder ce premier tournoi sur le Tour en Autriche plus sereinement que si je n'avais pas soulevé ce trophée. C'est tout bénef pour moi.
« Remporter le prochain play-off sur le Tour, c'est la prochaine étape. »
Racontez-nous votre gestion du trou 18, ce fameux par 5 de plus de 650 m. Vous avez été très offensif durant le tournoi. Vous l'avez abordé de la même façon durant le play-off ?
Ce trou est un vrai monstre. Il faut deux énormes coups pour espérer aller au green. Je me suis bien déchaussé (rire). J'ai tout mis dans ma mise en jeu et finalement, j'ai eu la portée pour y aller.
Même si ce n'est pas la même ampleur, vous aviez perdu en play-off, en décembre à Maurice, sur le Tour. Cette mort subite a un goût de revanche ?
Oui, c'est une petite revanche personnelle. Mais ce sont deux tournois qui n'ont rien à voir et le plus important sera de gagner le prochain play-off sur le Tour. C'est la prochaine étape.