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La F1 vise la neutralité carbone pour 2030

la F1 se préoccupe aussi du bilan carbone de la planète. (F. Porcu/L'Équipe)
la F1 se préoccupe aussi du bilan carbone de la planète. (F. Porcu/L'Équipe)

La F1 veut réduire graduellement son empreinte carbone et affirme pouvoir obtenir un bilan carbone neutre en 2030.

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La F1 vise la neutralité carbone pour 2030. Dès la saison prochaine, des mesures vont être prises pour compenser les émissions de gaz à effet de serre, lors des week-ends de Grands Prix. Cela commencera bien évidemment par les émissions des V6 turbo hybride actuels. En parallèle, les organisateurs de la F1 réfléchissent aux moyens de limiter et compenser les émissions liées aux activités logistiques. Cette fois, la volonté d'atteindre la neutralité sur ce domaine, a été fixée à 2025.

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Verra-t-on encore dans le futur un week-end de course se disputer à Bakou pour une transhumance folle vers le Canada à huit jours d'échéance, pour ensuite retraverser l'Atlantique pour revenir en France ? Passera-t-on encore de l'Australie à Bahreïn, pour retourner plein est vers le Vietnam ? Des changements profonds dans l'établissement du calendrier, favorisant les regroupements par zones géographiques prendraient alors tout leur sens.

Le choix de la technologie hybride

Par ailleurs, les organisateurs réfléchissent à une réduction drastique de l'utilisation des plastiques et autres matières à usage unique. L'objectif étant de recycler ou composter ce que la F1 laisse comme déchets, le dimanche soir, après l'épreuve.

Chase Carey, le patron de la F1, estime que son sport donne déjà l'exemple : « Les innovations sur les monoplaces en F1 ont bénéficié à des centaines de millions de voitures de série. Ainsi, nos moteurs hybrides offrent plus de puissance avec moins de carburant, ce qui limite les émissions de CO2. » En clair, le rapport puissance/émission de CO2 serait d'ores et déjà, selon les dirigeants de la F1, le plus vertueux au monde.

Jean Todt, le président de la FIA, s'est déclaré « satisfait de cette initiative. Elle est non seulement très encourageante pour l'avenir du sport automobile, mais elle pourrait bénéficier à l'ensemble de la société. Le choix de lancer la technologie hybride en F1, s'inscrit dans cette philosophie. »

publié le 12 novembre 2019 à 10h49
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