La Formule 1 reprendra quoi qu'il en coûte. Même le test positif d'un coureur au Covid-19 ne bloquerait pas de nouveau la saison, qui doit débuter en juillet avec au minimum huit courses en Europe, a expliqué Chase Carey mardi en marge de l'officialisation du nouveau calendrier. « Si un pilote est infecté, les écuries ont des pilotes de réserve », a prévenu le patron de la discipline.
Mi-mars, le contrôle positif d'un membre de l'écurie McLaren avait provoqué l'annulation de la première épreuve de la saison, prélude à la mise sur pause de la F1. Cette fois, un test positif, même d'un pilote, n'aurait pas les mêmes conséquences. Soit le pilote serait remplacé, si la détection est faite assez tôt, soit l'écurie serait mise en quarantaine et devrait donc déclarer forfait, sans pour autant provoquer une réaction en chaîne, espère le dirigeant américain.
« Nous n'irions pas de l'avant si nous n'étions pas très confiants dans nos procédures »
Afin de parvenir à cette souplesse, Formula One Groupe a rédigé un guide de 80 pages détaillant toutes les procédures obligatoires pour les transports, hébergements, repas, comportements en piste et test médicaux, qui doivent permettre d'éviter une propagation de la maladie.
« Certaines choses ont encore besoin d'être discutées et validées, la liste des ''et si...'' est encore longue, a ajouté Chase Carey. Mais nous aurons des procédures en place pour qu'une infection ne conduise pas à une annulation et nous n'irions pas de l'avant si nous n'étions pas très confiants dans celles-ci, dans notre expertise et dans notre capacité à fournir un environnement sûr et à gérer les problèmes qui pourraient survenir. » La première tentative est prévue le 5 juillet en Autriche.