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F1 : le carnet de notes du GP de Russie

Hamilton, de retour au sommet. (M. Shemetov/Reuters)
Hamilton, de retour au sommet. (M. Shemetov/Reuters)

Qui a brillé à Sotchi ? Qui s'est loupé ? Retrouvez notre carnet de notes du Grand Prix de Russie, remporté par Lewis Hamilton dimanche... avec plus ou moins de mauvaise foi.

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Mercedes : 18/20

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En difficultés lors des qualifications (Lewis Hamilton 2e, Valtteri Bottas 4e), Mercedes a rectifié le tir en course. Bien aidée il est vrai par Ferrari, qui s'est sabordée toute seule. Mais en F1, il faut aussi savoir être présent quand les rivaux commettent des erreurs. Et l'écurie allemande a parfaitement joué le coup dimanche. À l'arrivée d'une course où elles manquaient clairement de rythme avant l'arrêt aux stands, les Flèches d'Argent signent un doublé inespéré. Hamilton, avec désormais 73 points d'avance sur son coéquipier, a lui fait un pas de plus vers son sixième titre.

Red Bull : 16/20

Des pénalités moteur avant le début du week-end (5 places), un accident en qualifications pour Alexander Albon, qui l'a contraint à partir des stands, le GP de Russie ne s'annonçait pas des plus faciles pour Red Bull. Mais l'écurie autrichienne a su faire le dos rond, résisté à la tempête pour repartir de Sotchi avec 22 points de plus. La palme de la remontée revient au Thaïlandais, 5e de la course. Tout comme Max Verstappen, 9e sur la grille et 4e à l'arrivée, il a bénéficié de la voiture de sécurité, mais a aussi réussi quelques audacieux dépassements, comme sur Pierre Gasly.

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McLaren : 13/20

McLaren a repris de la marge face à Renault au Championnat constructeurs, grâce aux sixième et huitième places de Carlos Sainz, qui a même occupé la 4e position pendant quelques tours, et Lando Norris. L'écurie anglaise, qui quittera justement Renault pour renouer avec Mercedes en 2021, a donc glané 12 points en Russie, « cruciaux dans notre bagarre pour la quatrième place », a résumé Andreas Seidl, le directeur de McLaren. L'écurie anglaise a déjà passé la barre des 100 points (101), ce qui ne lui était plus arrivé depuis 2014.

Sergio Perez : 12/20

Loin de la bataille pour le podium, Sergio Perez s'est néanmoins démené pour faire briller sa Racing Point. Onzième sur la grille, le Mexicain a profité de l'accrochage du premier tour pour gagner quatre places. Il a ensuite déroulé la stratégie à un arrêt prévu, et s'il n'a logiquement rien pu faire face aux Red Bull, il a dépassé Lando Norris (McLaren) et Kevin Magnussen (Haas) pour marquer six précieux points au Championnat (il est 13e dans un ventre mou composé de six pilotes).

Renault : 8/20

Un résultat frustrant, de l'aveu même de Cyril Abiteboul, le patron de Renault. Car l'écurie française, en plaçant ses deux pilotes dans le top 10 des qualifications (Nico Hülkenberg 6e, Daniel Ricciardo 10e) pouvait espérer mieux que le point marqué par l'Allemand. Les circonstances n'ont pas aidé certes, avec l'accrochage du premier tour de l'Australien, qui l'a contraint à abandonner quelques tours plus tard, et l'arrêt aux stands raté de Hülkenberg, long de plus de sept secondes. L'Allemand n'a également pas eu de chance avec la virtual safety car, qui lui a fait perdre des places. Renault reste 5e au classement des constructeurs, mais à 33 points de la 4e place de McLaren.

Ferrari : 6/20

Après trois victoires qui avaient redonné de l'élan et de l'espoir à la Scuderia, Ferrari a tout loupé dimanche. Une stratégie peu claire, même pour ses pilotes, au départ ; une consigne d'écurie cachée pas très discrètement derrière un arrêt aux stands pour inverser les positions ; un abandon, le premier de Sebastian Vettel cette saison, à cause d'un problème de MGU-K ; une safety car virtuelle, enfin, qui ruine les espoirs de victoire de Charles Leclerc. Au final, l'écurie italienne marque 15 points, ceux de la troisième place du Monégasque, alors qu'elle était clairement la plus rapide en piste et que le doublé lui tendait les bras dans le premier tiers de la course.

Alfa Romeo : 4/20

Rien ne va plus chez Alfa Romeo depuis quelques courses, et Kimi Räikkönen, 13e dimanche, a élevé la voix après l'arrivée : « Nous n'avions pas assez de vitesse, nous pouvions juste nous accrocher aux Toro Rosso. Les quatre derniers GP ont été un cauchemar et nous devons trouver ce qui ne va pas. » Avec la 15e place d'Antonio Giovinazzi, l'écurie suisse n'a pas inscrit le moindre point en Russie. Elle est toujours 8e au Championnat (35 points), avec 17 unités de retard sur Racing Point, mais demeure menacée par Haas (28 pts).

publié le 29 septembre 2019 à 20h02
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