La saison de Formule 1, qui aurait dû débuter mi-mars en Australie mais a été mise au point mort par la pandémie de coronavirus, s'ouvrira du 3 au 5 juillet sur le Red Bull Ring de Spielberg, à huis clos, avec des effectifs réduits sur le paddock et suivant un protocole sanitaire que Renault a expérimenté lors d'essais mi-juin sur le circuit autrichien.
À une semaine des essais libres, les pilotes de l'écurie française, Esteban Ocon et Daniel Ricciardo se sont réjouis de cette perspective lors d'une conférence de presse en ligne. « L'attente a été trop longue, a lancé Ocon. L'année passée était vraiment difficile (il a dû se contenter d'une place de pilote de réserve chez Mercedes), celle-ci était différente parce que j'avais un beau défi devant moi, avec une grande équipe et une voiture compétitive, et j'ai hâte de reprendre, c'est sûr. Après avoir été si longtemps à faire des courses virtuelles, reprendre la piste était incroyable. Je me suis senti bien, vif, rapide . »
Un marathon jusqu'au Moyen-Orient, mi-décembre
Son équipier, lui, a apprécié de ne pas voyager et de conserver la même routine pendant les semaines de confinement qu'il a passées dans son pays d'origine, l'Australie. « Cette pause forcée a été une chance non seulement de récupérer mais aussi d'améliorer réellement sa condition physique, a expliqué Ricciardo. Le point négatif, c'est bien sûr de ne pas pouvoir piloter et courir, mais le fait d'en être éloigné m'a rappelé à quel point j'en ai envie et combien cela me manque. Bizarrement, même les autres pilotes me manquent ! »
Un second GP est prévu à Spielberg le 12 juillet, avant la Hongrie le 19 juillet, la Grande-Bretagne les 2 et 9 août, l'Espagne le 16 août, la Belgique le 30 août et l'Italie le 6 septembre. La suite de la saison, pas encore annoncée, doit en principe emmener écuries et pilotes en Asie et aux Amériques, avant de terminer au Moyen-Orient mi-décembre.