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Chase Carey (président de la F1) : « Nous avons encore un peu de marge » concernant le nombre de courses par saison

Carey oeuvre au développement international de la F1. (A. Estrella/AFP)
Carey oeuvre au développement international de la F1. (A. Estrella/AFP)

Alors que la F1 va passer à 22 courses en 2020, Chase Carey, le patron de la F1, estime que cette croissance ne devrait pas s'arrêter.

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Quel est le chiffre idéal de Grands Prix par saison ? Tout dépend de quel côté on se place. Pour Chase Carey, le président de la F1, le passage à 22 courses en 2020 n'est qu'une étape, le dirigeant de Liberty Media ayant déjà annoncé son intention d'en disputer 25 en 2021. Néanmoins, il entend, et comprend les remarques des membres des écuries, qui voient d'un oeil inquiet le nombre de week-ends augmenter chaque année.

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« Nous sommes conscients que la fatigue est très présente dans ce sport, et qu'il faut limiter le nombre de courses, reconnaît l'Américain. Et nous n'avons pas de chiffre magique. Nous pensons néanmoins avoir encore un peu de marge, même si lorsqu'on interroge une équipe ou un pilote, ils avouent préférer en avoir 21 plutôt que 22 ou 23. »

« Nous avons des discussions sur tous les continents, sauf l'Antarctique »

Chase Carey

« Mais quand nous avons pris la décision de passer à 22 en 2020 (le GP des Pays-Bas va faire son retour, celui du Vietnam son apparition, et celui d'Allemagne va disparaître), nous avons aussi pris des mesures pour réduire la fatigue. Les essais de présaison à Barcelone ont été condensés(deux sessions de trois jours au lieu de quatre). Les essais en cours de saison ont été réduits. Et nous allons essayer de rendre le week-end un peu moins fatigant en offrant aux écuries plus de flexibilité. L'objectif est de contenter les promoteurs, pour qui il est important d'avoir un week-end de trois jours, les pilotes et les fans. »

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Carey a également confirmé son intention d'ouvrir la F1 à de nouveaux pays : « Ce qui nous enthousiasme particulièrement, c'est l'intérêt grandissant que nous recevons de plusieurs endroits qui souhaitent accueillir des courses. Nous avons des discussions sur tous les continents, sauf l'Antarctique. Bien sûr, notre capacité est limitée, et la demande est supérieure à l'offre. Nous voulons nous assurer qu'une nouvelle course apporte quelque chose de spécial à la F1. Et nous voulons aussi éviter de nous développer aux dépens de nos fondations, de nos courses historiques en Europe. C'est pourquoi Monaco et Silverstone ont été récemment renouvelés sur le long terme. »

publié le 8 novembre 2019 à 16h52 mis à jour le 8 novembre 2019 à 16h53
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