« Avez-vous réussi à ne pas vous endormir pendant durant la première heure ?
(Long soupir) Je suis d'accord avec vous. J'étais sur la banquette et j'ai eu du mal à garder les yeux ouverts. Ce fut un peu pénible, oui. Des matches comme ça, cela ne te fait pas rêver. Franchement, j'ai trouvé ces Bleus assez faibles.
Le bloc bas islandais n'explique pas tout quand même...
Non, effectivement. On parle souvent des attaquants qui peuvent débloquer des situations mais, sur ce match, j'ai le sentiment qu'il a manqué quelque chose au niveau des milieux de terrain. Moi, je n'ai pas trouvé Matuidi et Sissoko si bons que ça. Ils auraient pu apporter un peu plus dans ce genre de configuration.
Était-il judicieux d'évoluer en 4-2-3-1 face à une équipe adverse aussi défensive, aussi compacte ?
Moi, il y a surtout une chose que je n'ai pas comprise. La grande force de Coman, c'est de dézoner. Quand il le fait, il est dangereux. Mais face à l'Islande, il a passé son temps sur son côté droit et il a fallu qu'il passe à gauche, en fin de seconde période, pour être dangereux. Pourquoi ? Je ne sais pas ! Peut-être avait-il pour consigne de bloquer son adversaire direct.
Comment jugez-vous la prestation d'Antoine Griezmann ?
Tu sens le garçon qui n'est pas à 100 %, en confiance. Je pense que le fait de ne pas s'éclater autant au Barça, pour le moment, influe sur son jeu actuel. Ce n'est plus le même Griezmann que l'on a connu. Le gars qui ne réfléchit pas, qui tente tout. Une fois ou deux, j'ai même trouvé, en observant bien ses expressions, qu'il doutait un petit peu. Il a raté quelques passes et un coup franc bien placé. Ce sont des petits détails qui me font dire ça.